Les dirigeants de l’UE reprennent demain à Grenade le débat sur la migration et l’avenir de l’élargissement

GRENADE, 5 octobre (EUROPA PRESS) –

Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne entameront demain, lors d’un sommet informel à Grenade, la réflexion sur la dynamique qu’ils souhaitent pour le bloc dans les années à venir, depuis les changements nécessaires pour préparer l’ouverture de nouveaux partenaires à partir de 2030, même si renforcer votre capacité de défense contre les nouveaux risques ; un débat toutefois alourdi par les éternelles divergences sur les questions d’immigration qui compliquent la rédaction d’une déclaration commune.

L’accord contre la montre qui a permis aux Vingt-Sept d’annoncer en milieu de semaine qu’ils étaient parvenus à débloquer les négociations du Pacte sur la migration et l’asile, en définissant leurs lignes rouges sur le mécanisme de gestion de crise, a en partie réduit la pression sur le sommet informel de Grenade parce que la lutte entre l’Italie et l’Allemagne menaçait alors de mettre à rude épreuve l’événement. La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le chancelier allemand, Olaf Scholz, se rencontreront en effet bilatéralement ce vendredi.

Ainsi, l’ordre du jour prévoit une discussion sur la dimension extérieure de la migration qui, en principe, rassemble un large consensus sur la nécessité de renforcer le contrôle aux frontières et de promouvoir la coopération avec les pays d’origine et de transit afin qu’ils mettent fin aux départs irréguliers.

L’unanimité nécessaire pour adopter toute déclaration au niveau des dirigeants et le rejet permanent des questions migratoires de la part de la Hongrie et de la Pologne, qui exigent que les décisions en la matière soient prises par consensus et non par la majorité qualifiée qui permet désormais de surmonter les blocages à petits coups. groupes de partenaires, compliquent, selon différentes sources, les négociations sur la déclaration finale.

Le débat sur l’immigration s’est déjà glissé la veille en marge du sommet de la Communauté politique européenne (CPE), où le Premier ministre britannique Rishi Sunak et Meloni ont réussi à convoquer un conclave au format réduit et axé sur le contrôle de l’immigration. au même moment où les dirigeants de la France, Emmanuel Macron, étaient également présents ; Pays-Bas, Mark Rutte, et Albanie, Edi Rama, ainsi que la chef de l’exécutif communautaire, Ursula von der Leyen.

RÉFORMER L’UE AVANT DE L’ÉLARGIR

Quoi qu’il en soit, la migration sera à nouveau à l’ordre du jour du sommet formel des 27 à la fin du mois à Bruxelles, c’est pourquoi aucun débat de fond n’est attendu ce vendredi, jour où les chefs d’État et de gouvernement s’adresseront pour la première fois au plus haut niveau politique, des doutes sur la manière dont l’Union européenne devrait se préparer en interne avant d’ouvrir la porte à de nouvelles adhésions.

L’objectif est que Grenade suscite le début d’une réflexion dont le point de départ est l’accord des dirigeants sur le fait que ce qui rendra l’Union européenne « plus forte et plus prospère » est la poursuite d’un « projet de paix » mais en laissant bien sûr C’est pourquoi le bloc « a besoin de réformes », selon des sources européennes.

Los gobiernos europeos difieren respecto a los ritmos y si el debate sobre los cambios internos en cuestiones como la toma de decisiones o aspectos presupuestarios deben estar resueltos antes de decidir sobre la entrada más países al club comunitario o deben darse pasos para la adhesión de candidatos sin attendre à.