GRENADE, 5 octobre (EUROPA PRESS) –
Le Premier ministre arménien Nikol Pashinian et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev ont convenu de se rencontrer « fin octobre » à Bruxelles après la réunion frustrée que l’Union européenne espère organiser ce jeudi à Grenade et qui a finalement eu lieu. n’aura pas lieu en raison de l’absence du second.
C’est ce qu’a annoncé le président du Conseil européen, Charles Michel, dans une déclaration à la presse après sa rencontre en marge du sommet des dirigeants de la Communauté politique européenne (CPE) avec Pachinian et les dirigeants de la France, Emmanuel Macron et de l’Allemagne. . , Olaf Scholz.
Michel a déclaré avoir reçu la confirmation des deux parties concernant leur participation à la réunion de Bruxelles et a souligné que les contacts informels entre-temps, y compris les récents appels et la réunion de Grenade, aident à préparer « les prochaines étapes ».
L’ancien Premier ministre belge a ainsi indiqué la détermination de l’Union européenne à jouer un rôle « positif et constructif » dans les efforts visant à normaliser les relations et à progresser vers un traité de paix.
« Nous sommes déterminés à jouer un rôle en faveur d’un Caucase stable et prospère », a insisté le président du Conseil européen, avant de défendre que l’Union peut être un interlocuteur « efficace » car elle n’a pas son propre agenda dans la région.
Dans la déclaration commune publiée à l’issue de la réunion quadripartite dans la ville andalouse, Michel, Macron et Scholz ont exprimé leur « soutien indéfectible à l’indépendance, à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’inviolabilité des frontières de l’Arménie », ainsi qu’à renforcer les relations entre l’Arménie et l’UE.
Les trois dirigeants européens se sont également mis d’accord, selon le document, sur la nécessité de fournir une aide humanitaire supplémentaire à l’Arménie alors qu’elle fait face « aux conséquences du récent déplacement massif d’Arméniens » de la région du Haut-Karabakh.
Ils s’engagent également à tous les efforts visant à normaliser les relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, sur la base de la reconnaissance mutuelle de la souveraineté, de l’inviolabilité des frontières et de l’intégrité territoriale des deux pays, tout en appelant les parties à respecter « strictement » les principe de ne pas menacer ni recourir à la force.