Les citoyens se réjouissent du fait que l’AIRef doive donner son avis sur le projet fiscal espagnol après le nouvel accord européen

MADRID, 10 février (EUROPA PRESS) –

L’eurodéputée de Ciudadanos (CS) et vice-présidente de la commission des affaires économiques du Parlement européen, Eva Poptcheva, a célébré ce samedi que les autorités fiscales indépendantes, comme l’Autorité indépendante pour la responsabilité fiscale (AIReF) dans le cas de l’Espagne, doivent présenter leur avis sur le plan budgétaire de chaque pays après la réforme des règles budgétaires convenue entre le Conseil et le Parlement européen.

Les deux organismes communautaires sont parvenus ce matin à un accord sur la réforme des règles budgétaires de l’Union européenne (UE) qui, après quatre ans gelés par la pandémie, limitera à nouveau la dette et le déficit des États membres, bien que de manière plus flexible et adapté à la situation de chaque pays.

Concernant l’obligation pour les autorités fiscales indépendantes de présenter leur avis sur le projet fiscal de chaque pays, Poptcheva a affirmé que cela « améliorera la responsabilité de chaque gouvernement et permettra une plus grande harmonisation au niveau européen ».

« Le travail de surveillance des institutions fiscales indépendantes, telles que l’AIReF en Espagne, est essentiel, car il fournit des données indépendantes et fiables et facilite la responsabilisation du gouvernement », a déclaré Poptcheva.

De même, le député européen, qui a affirmé qu’il fallait « plus de transparence, de responsabilité et de contrôle », a souligné que cet accord offre plus de flexibilité, ce qui signifie aussi plus de responsabilité, et que l’Espagne « doit profiter de cette situation pour repenser sa structure de dépenses ». .

Poptcheva a critiqué à cet égard le fait que l’Espagne, avec un niveau d’endettement de 110% par rapport au PIB et un déficit de 3,9%, ne consacre pas ses efforts aux « investissements productifs, mais aux dépenses structurelles comme les retraites, ce qui réduit la marge d’investissement dans les domaines ». telles que les infrastructures renouvelables et numériques ».

Dans l’ensemble, même si l’Espagne « doit entreprendre des réformes pour garantir la propreté » de ses comptes à long terme, elle a également reconnu que le nouveau paquet de règles budgétaires peut être « une opportunité », car « elle dispose désormais de plus de flexibilité et de plus de temps ». pour réduire la dette et le déficit.

Contrairement aux réglementations précédentes, qui ne prenaient pas en compte le point de départ de chaque pays en matière de réduction du déficit, les nouvelles règles, qui s’appuieront sur des plans pluriannuels de 4 ou 7 ans, incluent une trajectoire annuelle qui laisse une marge de manœuvre aux pays. entreprendre les réformes et les investissements dont ils ont besoin pour préparer l’avenir.

« L’Espagne doit être responsable et utiliser son budget pour investir dans la transition verte et numérique, au lieu de continuer à dépenser dans des politiques électorales et à court terme qui n’assurent pas la pérennité de nos finances publiques ni ne favorisent un avenir meilleur pour les Espagnols », a souligné la politique de formation orange.