Les auditeurs de l’UE demandent à Bruxelles de veiller à ce que les 27 renforcent les contrôles sur la pêche illégale

BRUXELLES, le 26 sept. (EUROPA PRESS) –

La Cour des comptes de l’Union européenne (CCE) a demandé ce lundi de renforcer les contrôles dans les États membres pour lutter contre la pêche illégale en Europe, dans un scénario où le manque d’harmonisation des sanctions et des contrôles rend difficile la lutte contre cette Freak.

La pêche illégale, non déclarée et non réglementée est l’une des plus grandes menaces pour les écosystèmes marins et nuit aux efforts de gestion durable de la pêche, a indiqué le rapport des auditeurs européens, qui avertit que les mesures en place pour contrôler la pêche illégale ne sont pas aussi efficaces car de la manière inégale dont les États membres appliquent les contrôles et les sanctions.

Les auditeurs recommandent à la Commission européenne de veiller à ce que les États membres renforcent les systèmes de contrôle pour empêcher l’importation de produits de la pêche illégale et appliquent des sanctions dissuasives contre la pêche illégale, tant dans les eaux de l’UE qu’en dehors de celles-ci.

Le rapport rappelle que l’UE est le principal importateur de produits de la pêche, avec 34 % du quota mondial, et qu’elle n’a pas respecté l’engagement de mettre fin aux activités illégales d’ici 2020, conformément aux objectifs de développement durable.

« L’UE a mis en place des systèmes de contrôle pour rendre plus difficile l’accès de la pêche illégale aux consommateurs, mais malgré ces contrôles, de nombreux produits se retrouvent dans les assiettes des citoyens de l’UE », a déclaré Eva Lindström, l’auditeur qui a rédigé le rapport. .

« Une des principales raisons est que les contrôles et les sanctions sont appliqués de manière inégale par les États membres », a-t-il averti, après que le rapport ait vérifié les différences entre les États membres.

Dans des pays comme Chypre, la Lituanie et l’Estonie, l’amende moyenne pour les infractions liées aux captures illégales était de 200 euros, en Espagne elle est passée à 7 000 euros, ce qui, de l’avis des auditeurs européens, montre qu’il est possible d’aligner les mesures et de les rendre suffisamment dissuasifs dans toute l’UE.