Les 27 demandent à Bruxelles de réévaluer l’opportunité d’adapter les restrictions de visa après la fuite des réservistes russes


Archive – Drapeaux de l’UE à côté du siège de la Commission européenne – ZHANG CHENG / NOUVELLES XINHUA / CONTACTOPHOTO

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BRUXELLES, le 26 sept. (EUROPA PRESS) –

Les gouvernements européens ont demandé lundi à la Commission européenne de « suivre, évaluer et, si nécessaire, mettre à jour » les lignes directrices qu’elle a établies au début du mois pour limiter les visas aux citoyens russes, avec l’intention d’unir les positions concernant la réponse que l’Union européenne L’Union doit donner aux déserteurs fuyant la Russie après le rappel de 30 000 réservistes par le régime de Vladimir Poutine.

La première réunion avec les Vingt-sept pour faire le point sur la situation a eu lieu ce lundi au niveau des ambassadeurs, dans le cadre du Dispositif intégré de réponse aux crises politiques (IPCR), et a permis de vérifier que des « différences « importantes » persistent entre les pays. , comme l’ont indiqué des sources européennes à Europa Press.

Pour cette raison, les ambassadeurs ont demandé à la Commission européenne d’obtenir des informations actualisées sur l’impact réel de la fuite des réservistes puisque, selon des sources européennes, aucun mouvement important n’a été enregistré, et de décider s’il est nécessaire de revoir les dernières directives de Bruxelles sur la limitation des visas pour la Russie publié le 9 septembre.

Cet examen, comme les délégations l’ont transféré aux services communautaires, doit être effectué « en tenant compte des préoccupations de sécurité » qu’ont plusieurs États membres.

En fin de semaine dernière, Bruxelles a résisté à prendre parti sur l’accueil qu’il fallait réserver aux Russes qui fuient pour ne pas se battre dans la guerre contre l’Ukraine, arguant que ce sont les Vingt-sept qui doivent établir une « approche commune ». et avertir qu’il y a des problèmes de sécurité à évaluer.

Les États membres peuvent recourir à des raisons de sécurité nationale ou d’ordre public pour empêcher le passage de leur frontière, avait alors souligné l’exécutif communautaire, mais ils doivent respecter strictement le droit européen et international qui les oblige à assister « au cas par cas » à la demandes d’asile pouvant atteindre votre territoire.

Ainsi, la présidence tournante de l’UE désormais assurée par la République tchèque a convoqué les ambassadeurs pour entamer une réflexion au sein de l’IPCR sur la manière d’articuler les obligations internationales et les divergences entre des pays comme l’Allemagne qui ont déjà dit qu’il fallait s’ouvrir à la réception et les plus prudents, comme les Baltes, pour être en première ligne avec la Russie.

Lors du débat de lundi, les Etats membres ont eu l’occasion d’avoir une discussion « substantielle et utile » avec des experts des différentes agences européennes compétentes en la matière, dont le corps de garde-côtes et frontières (Frontex) et le Service européen pour l’action extérieure.