Le SAS soumissionne pour plus de 867 000 euros la construction d’un centre de protonthérapie à l’hôpital militaire de Séville

SÉVILLE, 25 février (EUROPA PRESS) –

Le Service de santé andalou (SAS), dépendant du ministère de la Santé et de la Consommation de la Junta de Andalucía, a soumissionné pour plus de 867 000 euros (hors TVA) la rédaction du projet de base pour la construction d’un centre de protonthérapie à l’hôpital Militaire de Séville pour lequel, auparavant, il faudra démolir les bâtiments qui occupent actuellement la parcelle sur laquelle ira ce nouveau service du complexe hospitalier. La date limite de soumission des offres est le 21 mars. Les fonds proviennent du plan de relance de l’Union européenne, connu sous le nom de Next Generation.

Le centre de protonthérapie permet d’aborder le traitement du cancer par la libération plus localisée du rayonnement appliqué, ce qui signifie pour le patient « une meilleure répartition de la dose et une irradiation moindre des tissus sains environnants », comme l’indique le cahier des charges publié. par le Conseil et consulté par Europa Press. Parmi les avantages de cette technique figure la « diminution des effets indésirables tardifs sur les organes et les tissus entourant la tumeur », ainsi que la « réduction du risque de développement ultérieur d’autres tumeurs », cette dernière ayant « une importance particulière chez les patients pédiatriques ». oncologues.

L’hôpital militaire a été choisi pour ce centre de protonthérapie car il a une « situation stratégique, ainsi que pour permettre la construction d’infrastructures de ces caractéristiques, car il y a suffisamment d’espace compatible avec l’utilisation proposée, ce qui permet de localiser et le mettre en service ». De plus, « d’autres espaces qui sont envisagés dans le plan fonctionnel élaboré à cet effet seront activés » tels que les salles d’attente, les zones de services auxiliaires et les bureaux, entre autres utilisations.

Le contrat que le Conseil a soumissionné comprend, en résumé, les travaux de démolition des bâtiments existants sur le terrain, la définition « complète » de la nouvelle propriété, les travaux d’urbanisation et les infrastructures complémentaires au sein du site, ainsi que les travaux  » nécessaires au raccordement et à l’intégration avec les services publics existants et le réseau routier ».

Ce centre de protonthérapie s’inscrit dans la stratégie du Service de santé andalou de promouvoir les domaines du diagnostic et du traitement du cancer. En ce sens, cette semaine, l’accélérateur linéaire Halcyon, évalué à deux millions d’euros financé par le Plan d’Investissement Haute Technologie (Inveat) avec des fonds Next Generation.

La mise en service de cet équipement a également nécessité des travaux d’adaptation d’un bunker de l’hôpital général de la Virgen del Rocío pour un montant de 138 000 euros. La sous-direction Ingénierie et Maintenance du centre hospitalier a réalisé ces travaux. L’accélérateur linéaire Halcyon est conçu pour « révolutionner » la radiothérapie grâce à l’innovation dans trois domaines clés : la qualité du traitement, l’efficacité opérationnelle maximale et la conception centrée sur la personne.

C’est donc un équipement plus confortable pour le patient puisqu’il réduit le temps de traitement. Sa technologie de pointe utilise un programme de simplification et de rationalisation du rayonnement. Cela permet « un plus grand confort et une meilleure qualité de vie » pour les personnes qui doivent recevoir ce traitement. De même, la possibilité de programmer plus de traitements dans la journée, ce qui devrait réduire l’attente.

Il a la capacité de traiter la grande majorité des tumeurs telles que celles du sein, du poumon, du bassin et de nombreuses autres pathologies cancéreuses. On estime que plus de 500 patients par an bénéficient de cette technologie. Avant l’été, l’hôpital de Séville installera un deuxième accélérateur Halcyon, qui tire son nom d’un oiseau d’une légende grecque, qui est généralement associé au martin-pêcheur dont les qualités telles que « vitesse et polyvalence peuvent être extrapolées à cette machine », a-t-il ajouté. expliqué. De cette manière, le nombre de patients pris en charge par an pourrait être doublé.