SÉVILLE, 8 octobre (EUROPA PRESS) –
Mercredi, le PP-A défendra une proposition non juridique lors de la séance plénière du Parlement dans laquelle il défend que l’Union européenne reconnaît le caractère unique de l’Andalousie en raison de son déficit hydrique et élabore une stratégie à court et moyen terme qui facilite cohésion et intégration, convergence, facilitant les mécanismes qui permettent à la communauté de se doter des ressources nécessaires pour s’adapter à cette situation climatique.
L’initiative, consultée par Europa Press, préconise que le
Le gouvernement espagnol promeut un vaste accord national sur l’eau qui comprend un plan d’action prévoyant 40 milliards d’euros d’investissements dans l’eau sur six ans ; la définition d’un réseau d’eau stratégique pour promouvoir une meilleure gestion intégrée ; un plan de modernisation des infrastructures, barrages et canaux pour les adapter aux besoins actuels ; un plan d’action pour une utilisation plus efficace de l’eau dans l’irrigation et la singularité de l’Andalousie en matière d’eau.
Il est également demandé que le Gouvernement central approuve, d’urgence et immédiatement, un plan d’exécution de toutes les infrastructures hydrauliques en attente déclarées d’intérêt général de l’État en Andalousie.
D’autres demandes consistent en une reprogrammation du Fonds Nouvelle Génération par le gouvernement central afin que la politique et les infrastructures de l’eau deviennent une priorité, et que le Gouvernement andalou continue à développer et à exécuter, dans le cadre de ses pouvoirs, les infrastructures nécessaires en matière d’eau.
Dans l’exposé des motifs de la proposition non juridique, il est indiqué que l’Office ne peut pas faire face seul à la situation de sécheresse que l’on connaît, mais qu’il est nécessaire que d’autres administrations publiques « prêtent également leur épaule, et spécifiquement que « le Gouvernement La République d’Espagne prend des mesures urgentes et alloue beaucoup plus de fonds économiques pour répondre au grave déficit hydrique dont souffre la communauté, et entreprend, une fois pour toutes, les infrastructures hydrauliques d’intérêt général de l’État en attente. »
En outre, le PP-A souligne qu’il est essentiel que l’opportunité des Fonds de Nouvelle Génération, de l’Europe, ne soit pas perdue et que la demande de l’Andalousie pour une reprogrammation de celui-ci soit satisfaite afin que la politique de l’eau et les infrastructures hydrauliques soient une priorité. avec leur destination préférée.
« La situation est critique et cela détermine la nécessité pour toutes les administrations de travailler dans la même direction, en laissant de côté le signe politique de celui qui gouverne et en se concentrant sur les nombreuses opportunités que peut apporter la bonne gestion d’un bien fondamental comme l’eau », a-t-il souligné. dehors.
ACCORD AVEC LE PORTUGAL
D’autre part, le PP-A défendra également une deuxième proposition non législative devant la plénière de mercredi, dans laquelle il préconise que le gouvernement central promeuve et réalise les mesures appropriées, comme demandé par le Conseil, pour que puisse se concrétiser à court terme, un nécessaire transfert temporaire des droits d’eau entre les utilisateurs du barrage ou réservoir d’Alqueva (Portugal) et les utilisateurs de la circonscription hydrographique Tinto-Odiel-Piedras-Chanza, à titre de mesure exceptionnelle et de solution à court terme aux graves problèmes situation de sécheresse dont souffre la démarcation susmentionnée.
Selon le PP-A, en termes d’eau, cette possibilité qui pourrait provenir du réservoir d’Alqueva signifierait l’apport à court terme des ressources en eau du Guadiana au système Tinto-Odiel-Piedras-Chanza en quantité suffisante pour atténuer l’actuel situation de sécheresse.