MADRID, le 29 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –
Le Conseil supérieur pour la sécurité du cyberespace du Portugal a qualifié de « risque élevé » l’utilisation d’équipements et de services dans les réseaux publics de communications électroniques 5G de fournisseurs qui ne font pas partie de l’Union européenne (UE), de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ( OTAN) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Dans une résolution, l’organisme portugais inclut une série de critères pour classer l’utilisation de certains équipements et services 5G comme « à haut risque » pour la sécurité des réseaux et services nationaux.
Parmi ces critères figure, par exemple, l’utilisation d’équipements et de services de fournisseurs domiciliés ou liés de manière « pertinente » à des pays dont les gouvernements peuvent contrôler, interférer ou faire pression sur leurs activités dans des territoires tiers.
Les fournisseurs basés dans des pays ou liés de manière pertinente à un État qui n’a pas conclu d’accords diplomatiques avec le Portugal ou l’UE concernant la protection des données, la cybersécurité ou la protection de la propriété intellectuelle sont également considérés comme « à haut risque ».
Les critères de l’organisme portugais désignent également les pays qui mènent des pratiques contraires au droit international ou qui ne sont pas transparents dans leur gouvernance d’entreprise.
Dans ce contexte, le Conseil supérieur portugais pour la sécurité du cyberespace a indiqué que ces critères de risque s’appliquent à l’utilisation d’équipements et de services pour le réseau principal, ainsi qu’aux systèmes de gestion et d’interopérabilité, entre autres éléments.