Le Parlement européen rejette la reconnaissance faciale par IA pour surveiller les espaces publics

BRUXELLES, le 14 juin (EUROPA PRESS) –

La session plénière du Parlement européen a convenu ce mercredi de défendre l’interdiction de la reconnaissance faciale massive pour la surveillance des espaces publics lors de la négociation avec les 27 des premières règles au monde pour l’utilisation de l’Intelligence Artificielle (IA), des réglementations qui aborderont également l’obligation pour les systèmes tels que ChatGPT de notifier que leurs contenus ont été générés artificiellement.

El mandato negociador adoptado por 499 votos a favor, 28 en contra y 93 abstenciones en el pleno celebrado en Estrasburgo (Francia) reclama reglas estrictas para la Inteligencia Artificial en la Unión Europea, con un enfoque basado en el nivel de riesgo y restricciones en función du même.

La nouvelle loi européenne sur l’intelligence artificielle que l’Eurochambre et la Vingt-septième commenceront à négocier ce mois-ci, qui fait partie de la proposition présentée en avril 2021 par la Commission européenne pour fixer des normes de sécurité et de droits fondamentaux qui empêchent l’utilisation de la technologie à des fins répressives, manipulatrice ou discriminatoire.

Dans ce contexte, Bruxelles a préconisé de distinguer les systèmes « à haut risque » pour interdire leur utilisation « par principe » mais en laissant la porte ouverte à leur autorisation dans des circonstances exceptionnelles et une autorisation judiciaire préalable, par exemple en cas de surveillance biométrique.

Les eurodéputés vont cependant plus loin et s’engagent à interdire complètement l’utilisation d’outils de surveillance biométrique, de reconnaissance des émotions et de systèmes policiers prédictifs.

Pour ce faire, ils proposent que ces systèmes soient inclus dans la liste proposée par Bruxelles des outils qui présentent un « risque inacceptable » et doivent être interdits dans tous les cas.

Cette liste comprend déjà le veto, par exemple, des applications de « notation sociale », comme le système de « crédit social » que la Chine utilise pour surveiller ses citoyens, ou des mécanismes de manipulation, par exemple installés dans des jouets avec assistant vocal pour inciter le mineur à des comportements dangereux.

Avec les changements de liste, les eurodéputés aspirent à opposer leur veto aux systèmes d’identification biométrique à distance, en temps réel ou non, dans les espaces publics ;
les systèmes de catégorisation biométrique qui utilisent des caractéristiques d’identité telles que le sexe, la race ou la religion et les systèmes de police prédictifs.

Les négociateurs de l’Eurocámara défendront également l’interdiction en tout cas de l’utilisation de systèmes de reconnaissance des émotions par les forces de sécurité, dans la gestion des frontières, les lieux de travail ou les établissements d’enseignement ; ainsi que le suivi aveugle des images faciales prises sur Internet ou la télévision en circuit fermé pour créer des bases de données de reconnaissance faciale (car elles violent les droits de l’homme et le droit à la vie privée).

Ils demandent également de prendre en compte les systèmes d’IA à haut risque qui peuvent affecter de manière significative l’environnement ou la santé, la sécurité ou les droits fondamentaux des personnes, et ceux qui peuvent influencer les électeurs et le résultat des élections et dans les systèmes de recommandation utilisés par les plateformes de médias sociaux. (avec plus de 45 millions d’utilisateurs).

La nouvelle législation européenne, pionnière au niveau mondial, établira également des règles strictes pour l’utilisation de modèles de langage artificiel tels que ChatGPT, des systèmes pour lesquels les députés demandent des exigences de transparence supplémentaires, notamment pour qu’ils doivent alerter avec des avis clairs que les contenus ont été générées avec l’Intelligence Artificielle et ne sont pas, par exemple, de vraies images.