BRUXELLES, le 15 février (EUROPA PRESS) –
La session plénière du Parlement européen a donné son feu vert ce mercredi à l’accord de déploiement d’agents du corps européen de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) sur le sol de la Macédoine du Nord au cas où ses autorités auraient besoin d’aide pour contrôler les flux migratoires.
Les eurodéputés réunis à Strasbourg (France) ont donné leur accord par 511 voix pour, 104 contre et 20 abstentions à l’accord, qui fournit la base juridique nécessaire au déploiement d’agents européens sur un sol non communautaire.
L’accord renforcera la capacité de Frontex dans le voisinage immédiat de l’UE dans le but d’aider les autorités nord-macédoniennes à gérer la migration irrégulière, à lutter contre la contrebande et à améliorer la sécurité aux frontières extérieures de l’UE, a indiqué dans un communiqué l’institution européenne.
Conformément aux règles de Frontex, l’accord comprendra des dispositions « solides » pour la protection des droits fondamentaux et le contrôle de leur application.
« Nous ne renforçons pas seulement la coopération avec la Macédoine du Nord, mais nous comblons également une lacune importante dans la gestion des flux migratoires sur la route des Balkans occidentaux », a souligné l’eurodéputée « populaire » allemande Lena Düpont, rapporteur pour la position du Parlement européen. .
Les négociations entre l’exécutif communautaire et le pays des Balkans ont débuté en juillet 2018, dans le but de mener des opérations conjointes avec les forces et organes de sécurité locaux, notamment en cas de crise migratoire, mais malgré le dialogue initial, le processus jusqu’à son adoption a duré plus de quatre ans.
L’Union européenne a conclu des accords similaires avec l’Albanie, le Monténégro et la Serbie.
