BRUXELLES, le 13 septembre (EUROPA PRESS) –
Le Parlement européen a adopté ce mercredi une révision de ses règles de contrôle interne suite aux propositions de la présidente, Roberta Metsola, en réponse au scandale du stratagème de corruption du Qatar et du Maroc avec l’ancienne vice-présidente limogée Eva Kaili.
Avec 505 voix pour, 93 contre et 52 abstentions, les députés ont approuvé une série de mesures qui limiteront davantage les activités de lobbying, avec un renforcement des déclarations de patrimoine et des sanctions plus sévères pour ceux qui enfreignent le code de conduite.
Plus précisément, avec le nouveau code de conduite, il y aura plus de transparence sur les réunions et l’agenda de tous les députés européens avec des représentants de pays tiers. Les mesures contre les soi-disant portes tournantes sont également renforcées et les parlementaires ne pourront pas entretenir de relations avec d’anciens députés au cours des six premiers mois suivant leur départ de l’institution, après que le Qatargate ait eu pour cerveau l’ancien député Pier Antoni Panzeri.
De même, le contrôle du patrimoine des députés est renforcé, avec des déclarations en début et en fin de chaque mandat et des règles plus strictes sur l’acceptation de cadeaux et la déclaration des frais de voyage et d’hébergement payés par des tiers. Un seuil plus bas est également fixé pour déclarer les activités rémunérées.
Les changements entreront en vigueur le 1er novembre 2023. Les déclarations d’intérêt déposées avant ces changements resteront valables jusqu’à la fin de l’année.