Merci à l’Espagne d’avoir retiré le pays d’Amérique centrale de sa liste de paradis fiscaux
MADRID, 16 mars (EUROPA PRESS) –
La ministre des Affaires étrangères du Panama, Janaina Tewaney, a déclaré ce jeudi qu’elle était convaincue qu’il y aura un « rapprochement » entre l’Amérique latine et l’Union européenne sous la présidence espagnole du bloc pour le second semestre de cette année.
Dans un forum organisé par EFE à Casa de América, Tewaney a souligné que l’Espagne pourrait ainsi exercer un « rôle d’interlocuteur organique et valable » entre la région et l’UE, qui « a beaucoup grandi », comme il l’a souligné.
« La relation de l’UE avec l’Amérique latine est très symbiotique et au fil des ans, elle a été historique et particulière », a-t-il indiqué avant de déclarer que « l’Europe a réalisé des progrès enviables pour de nombreux pays ».
En ce sens, il a affirmé que « partager ces avancées » avec la région sera « productif pour tous ». « Nous comprenons que l’Espagne est un interlocuteur valable pour le rapprochement » entre les parties, a-t-il dit.
Le ministre panaméen a rappelé le sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), tenu en janvier dernier, et a souligné sa « productivité ». « Nous avons vu une voie de relance, un mot très opportun après la pandémie de coronavirus », a-t-il expliqué.
En revanche, il en a profité pour remercier les autorités espagnoles d’avoir retiré le pays de leur liste des pays qui ne collaborent pas à la lutte contre la fraude fiscale. « Cela nous aide beaucoup en tant que pays, pour pouvoir promouvoir l’opportunité de cette reconnaissance de l’effort que le Panama fait au niveau financier et économique pour atteindre ces objectifs de transparence qui font partie de nos normes mondiales », a-t-il souligné.
Tewaney, qui a souligné que le souhait du Panama était de se retirer de la liste du Groupe d’action financière internationale (GAFI) cette année, a souligné que le pays d’Amérique centrale avait lancé des « efforts énergiques » à cet égard.