Le nouveau chef de Frontex promet la transparence et souligne qu’il est illégal pour l’agence d’aider les refoulements

BRUXELLES, 19 janvier. (EUROPA PRESS) –

Le nouveau directeur exécutif du Corps européen de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex), Hans Leijtens, a promis ce jeudi depuis Bruxelles une plus grande transparence dans les missions de l’agence pour retrouver la crédibilité perdue après des accusations de fraude et de collusion avec des retours à chaud sous la précédente adresse.

« Les retours à chaud par les agents de Frontex ne sont pas légaux. Ils sont interdits (…). C’est quelque chose qui est absolument clair et c’est le cadre légal avec lequel je travaille », a déclaré Leijtens lors d’une comparution devant la presse avec l’Intérieur. Commissaire, Ylva Johansson.

Le commandant néerlandais a été nommé fin décembre dernier à la tête de Frontex, après des mois d’intérim en raison de la démission de son prédécesseur, Fabrice Leggeri, ponctués par le scandale de la mauvaise gestion et les expulsions irrégulières de migrants. en Méditerranée.

Bien que le départ de Leggeri fasse partie des irrégularités dans la gestion des fonds, la nouvelle de son départ a également coïncidé avec le procès de l’ONG allemande Sea Watch devant la Cour de justice de l’Union européenne contre Frontex pour des violations présumées des droits de l’homme pour leur collusion en Méditerranée avec des retours à chaud et des abus dans le sauvetage de migrants en haute mer.

Lors de sa première apparition à Bruxelles à la tête de Frontex, Leijtens a évité de répondre en détail à des questions controversées telles que le rôle des ONG dans le sauvetage des migrants en haute mer car, dit-il, il doit encore étudier les dossiers en profondeur, mais il a insisté sur son engagement à corriger les lacunes des mandats précédents.

Ainsi, il a souligné la nécessité de renforcer la transparence pour gagner en crédibilité car « la crédibilité de Frontex ne peut être remise en cause ». « Notre responsabilité et notre transparence sont au sommet de ma liste », a-t-il fait remarquer, après avoir déclaré que l’agence aura « la porte toujours ouverte » pour écouter les questions des ONG.