Albares dit que la fermeture des points de passage frontaliers avec la France « n’a pas de sens » et souligne la bonne relation bilatérale

MADRID, 19 janv. (EUROPA PRESS) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a souligné la relation « extraordinaire » qui existe entre la France et l’Espagne mais a insisté sur le fait que « cela n’a aucun sens » pour le pays français de garder 38 postes frontaliers fermés avec Espagne.

« Nous avons toujours demandé la réouverture et ils s’ouvrent progressivement », a assuré Albares dans une interview ce jeudi à RNE, recueillie par Europa Press, dans laquelle il a également rappelé que, malgré la fermeture « unilatérale » par la France, les points frontaliers sur le côté espagnol est ouvert.

Cependant, le ministre a tenu à souligner les bonnes relations entre les deux pays tout en rappelant la communauté « si importante » des Espagnols qui vivent dans le pays voisin et vice versa.

« Nous devons construire l’Europe des citoyens et s’il y a une réalisation importante pour tous les citoyens européens dans leur mobilité, c’est l’espace Schengen. Nous devons protéger l’intégrité de l’espace Schengen, ce qui signifie la disparition de tout type de frontière ou obstacle interne, et ce sera une position espagnole qui ne changera pas », a ajouté le ministre des Affaires étrangères.

C’était précisément l’une des questions abordées lors du sommet hispano-français par le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, et son homologue français, Gerard Darmanin, comme l’a confirmé Sánchez, mais il n’y a pas eu de progrès au vu de ce qui a été exprimées par les deux dirigeants.

De l’Élysée, ils avaient déjà déclaré avant le sommet que les raisons qui avaient conduit à la fermeture en janvier 2021 d’une partie des 38 points de passage frontaliers avec l’Espagne persistaient, ce que Macron lui-même a ratifié, excluant ainsi sa réouverture imminente malgré le fait que depuis le gouvernement espagnol demande que cela se produise « le plus tôt possible ».

Malgré cela, les deux pays ont signé un traité d’amitié et de coopération qui envisage d’intensifier les contacts bilatéraux pour rechercher un « front commun » dans l’Union européenne et les relations internationales, avec des relations constantes entre les deux gouvernements et même des « échanges » périodiques dans les Conseils de Ministres.

SOMMET AVEC LE MAROC

Dans ce contexte, il a également été interrogé sur le sommet avec le Maroc, qui aura lieu les 1er et 2 février à Rabat, et a rappelé qu' »il ne s’est pas tenu depuis 2015″ et que ce sera un « moment très important pour l’Espagne ». et pour l’Europe ».

En cuanto a la ausencia de ministros de Podemos, Albares ha insistido en que a las cumbres no acuden todos los ministros y que, aunque todavía no está la lista de los que acudirán a la cita, sí irán todos aquellos que tengan que « sacar acuerdos avant ».