MADRID, 13 juin (EUROPA PRESS) –
Le Conseil des ministres a approuvé ce mardi, sur proposition du ministère de la Justice, la réforme du règlement sur le registre du commerce pour achever la transposition de la directive (UE) 2019/1151 du Parlement européen et du Conseil, du 20 juin 2019, relative à l’utilisation des outils et processus numériques dans le domaine du droit des sociétés.
La nouvelle norme aborde différents aspects de la publicité et de l’interconnexion des registres centraux, du commerce et des sociétés des États membres de l’Union européenne (UE).
Les principaux objectifs de l’arrêté royal sont de garantir un environnement juridique et administratif adapté aux défis économiques, sociaux et numériques découlant de la mondialisation, ainsi que de promouvoir la croissance économique, la création d’emplois et les investissements dans l’UE.
SYSTÈME NUMÉRIQUE POUR CONSTITUER DES ENTREPRISES
Avec cette transposition, les États membres doivent prévoir dans leurs systèmes juridiques respectifs un régime de constitution de sociétés de capitaux entièrement numériques, sans que les candidats aient à se présenter physiquement devant une autorité, une personne ou un organisme pour discuter des aspects de leur création.
Toutefois, cette nouvelle procédure n’implique pas l’exclusion d’autres déjà prévues dans la législation nationale des États membres.
D’autre part, la directive l’étend à l’ensemble du cycle de vie de l’entreprise, afin de faciliter un système de soumission en ligne des documents nécessaires, ainsi que l’enregistrement des succursales d’entités d’autres États membres.
Ainsi, il envisage la possibilité d’ouvrir et d’immatriculer électroniquement, via le système BRIS, une succursale dans un autre État membre et les oblige à s’informer mutuellement de la fermeture de succursales et des changements de nom ou de siège social, afin d’appliquer l’ancienne seul principe dans l’espace transfrontalier intra-européen.
Enfin, l’amendement introduit également des dispositions qui affectent le régime de publicité des registres, le fonctionnement des registres du commerce et le coût du service rendu.