MADRID, 22 février (EUROPA PRESS) –
La Fondation d’analyse et d’études sociales (FAES) présidée par José María Aznar a reproché au gouvernement la manière dont il réagit à la double visite cette semaine de délégations du Parlement européen et l’a accusé de croire que la présidence en exercice de l’UE sera « une grande vidéo de Parla dans laquelle tous les autres seront des figurants ».
Dans un bref article, le deuxième cette semaine en relation avec les visites susmentionnées, le FAES s’est concentré sur cette occasion dans laquelle la Commission des droits de la femme du Parlement européen est en train d’effectuer. Ainsi, il a dénoncé que les socialistes sont devenus des « castizos » et par la bouche de l’ancienne vice-présidente Carmen Calvo, ils ont demandé à la délégation « de ne pas se mêler de la politique espagnole ».
Le tout pour s’être intéressé, selon le FAES, « à ce naufrage juridique et social qu’est la loi du « oui c’est oui » qui a produit des réductions généralisées de peines pour les délinquants sexuels et la libération de bon nombre d’entre eux ».
« Les socialistes, qui se disent tellement préoccupés par l’européanisation de notre système judiciaire, considèrent comme une ingérence que l’Europe se demande en quoi c’est une catastrophe », soulignent-ils depuis la fondation dirigée par Aznar, défendant que « l’UE a parfaitement le droit de demander » étant donné qu’il s’agit « d’une question extrêmement grave qui affecte l’État de droit, comment et pour quelle législation est faite et comment les erreurs sont corrigées dans le peu qui peut être corrigé ».
De même, il est questionné comme « inintelligent » que quelques mois après avoir assumé la présidence de l’UE « le gouvernement se consacre directement et indirectement à contrarier des groupes et des personnalités, en l’occurrence le Parlement européen ».
En ce sens, FAES prévient que « croire que la présidence espagnole va être une grande vidéo de Parla dans laquelle tous les autres seront des figurants dans le scénario écrit de Moncloa pour gagner un Oscar pour Pedro Sánchez est une grave erreur » et aussi conclut, « c’est trop perceptible. »