Le Costa Rica affirme qu’il travaillera pour révoquer les « sanctions » de l’UE après avoir été inclus dans la liste des paradis fiscaux

MADRID, 14 fév. (EUROPA PRESS) –

Le Costa Rica a assuré qu’il travaillera à révoquer les « sanctions » de l’UE après que le bloc européen a inclus le pays dans la liste des paradis fiscaux pour ne pas avoir aboli ou modifié les aspects néfastes de son régime d’exonération des revenus de source étrangère.

« Je me suis consacré à appeler mes homologues, les ministres des affaires étrangères de tous ces pays ; avec certains, j’ai pu parler avec leurs chefs de cabinet pour expliquer la position du Costa Rica en amont et éviter toute conséquence négative dérivée de cette situation », a-t-il déclaré. a indiqué le ministre des Finances, Nogui Acosta, lors d’un entretien avec l’émission Nuestra Voz, diffusée sur la deuxième chaîne.

En ce sens, il a réitéré que le Costa Rica doit convaincre et rendre « crédibles » les États membres qui travaillent sur lesdites réformes fiscales. « Pour que (…) ils nous donnent une opportunité jusqu’en octobre, quand ils se retrouveront pour démontrer que le Costa Rica va dans la bonne direction », a-t-il dit.

Acosta faisait référence au délai qui a expiré en janvier dernier avant lequel il aurait dû entreprendre ces mesures. Le ministre des Finances a ainsi expliqué que le pays avait déjà été transféré dans l’UE en mai et que, pour cela, il devrait entreprendre une réforme législative qui ne dépendait pas de l’exécutif et, par conséquent, aurait besoin d’un délai plus long.

« Il y a eu un changement de gouvernement en mai, puis une promesse a été faite hors de son mandat, et (elle) a promis à l’Union européenne que, d’ici le 1er janvier 2023, cette réforme serait en vigueur », a-t-il expliqué lors de l’entretien. , ajoutant que, effectivement, le Costa Rica a « non respecté » ledit délai.

En ce sens, il a souligné que « la non-adoption » de ces suggestions fiscales par l’UE amène les États membres à imposer des « mesures défensives ». « C’est un nom qui dans notre langue serait des sanctions », a-t-il condamné.