Le conseil d’administration promouvra la qualité des universités publiques andalouses lors d’événements internationaux avec une marque unique

SÉVILLE, 19 oct. (EUROPA PRESS) –

Le ministre de l’Université, de la Recherche et de l’Innovation, José Carlos Gómez Villamandos, a proposé aux vice-chanceliers pour l’internationalisation des universités publiques andalouses de créer une marque unique qui identifie toutes les institutions académiques de la communauté et qui permette de valoriser leur excellence et leur prestige. promu lors de foires et d’événements internationaux.

Pour ce faire, son département a commencé à travailler avec le Secrétariat général de l’action extérieure, de l’Union européenne et de la coopération de la Junta de Andalucía pour élaborer un protocole qui comprend un accord à cet égard et son développement ultérieur.

Outre cette mesure, la réunion tenue ce mercredi a également servi à aborder d’autres initiatives visant à la fois à favoriser la projection externe de l’enseignement supérieur universitaire, et à améliorer la mobilité académique des étudiants.

Étaient également présents à cette réunion la présidente de la Commission sectorielle pour l’internationalisation de l’Association des universités publiques andalouses et recteur de l’Université de Grenade, Pilar Aranda ; le secrétaire général des Universités, Ramón Herrera, et le directeur général de la Coordination Universitaire, Lorenzo Salas.

Le Conseil a indiqué à travers une déclaration que l’internationalisation offre des opportunités pour améliorer la qualité de l’apprentissage académique, de l’enseignement, de la recherche, du transfert et de l’innovation de toute université, et constitue donc l’un des axes sur lesquels elle doit faire pivoter sa stratégie de consolidation et de projection.

De l’avis de Gómez Villamandos, un signe d’identité commun à toutes les institutions permettrait de combiner les efforts que chacune d’elles a déployés dans ce sens en faveur d’une « plus grande compétitivité du système public andalou dans le contexte mondial dans lequel il opère l’enseignement universitaire ».

« Chaque institution a sa singularité et ses atouts, qui seront toujours respectés, mais il est temps que tous travaillent ensemble, en collaboration avec le Conseil, pour consolider une marque commune, forte et prestigieuse, à laquelle ils peuvent tous s’identifier « , a pointé.

Le ministre a souligné que pour promouvoir ce sceau andalou des universités à l’étranger, l’image et la réputation internationale dont jouit déjà l’Andalousie seront utilisées. « Il s’agit d’un parapluie très consolidé et attrayant qui, sans aucun doute, contribuera à ouvrir les portes de nos campus aux étudiants, professeurs et chercheurs étrangers, ainsi qu’à diffuser l’idée de l’Andalousie en tant que centre générateur de connaissances », il ajouta.

De même, le conseiller universitaire a attiré l’attention sur la nécessité de promouvoir les campus européens, qui ont permis d’étudier dans différentes universités en Europe et d’obtenir un diplôme conjoint, facilitant à la fois la mobilité des étudiants et des enseignants.

A cet égard, il a précisé que le contexte international, marqué par le conflit en Ukraine, les conséquences du Brexit ou les mouvements anti-européens, « nécessite de renforcer cette ligne d’action ». L’Andalousie, avec quatre alliances coordonnées par les universités d’Almería, Cadix, Grenade et Séville, a mené l’initiative « Universités européennes » en Espagne en 2021, devenant également la deuxième région européenne après le territoire composé de Paris-Île de France.

Dans ce contexte, il a souligné la vaste expérience accumulée dans ce domaine par l’Université internationale d’Andalousie (UNIA) et l’Association universitaire ibéro-américaine de troisième cycle (AUIP).

INJECTION DE 12 MILLIONS DE LA JUNTE AU PROGRAMME ERASMUS+

Dans le domaine de la mobilité étudiante, le conseiller universitaire a également fait le point sur la contribution du Conseil au programme Erasmus +, assurant que les ressources qui sont versées par la communauté représentent une « aide essentielle » pour que les jeunes de la région puissent étudier dans d’autres universités européennes.

Il a précisé que son département travaillait à augmenter le montant de ce supplément autonome, afin que le soutien aux familles soit plus important. Lors de la dernière rentrée 2021/2022, le ministère a alloué environ 12 millions d’euros à ce programme, selon le devis réalisé, qui est en attente de clôture définitive.

Le supplément régional peut atteindre jusqu’à 450 euros par mois pendant neuf mois maximum et est accordé selon des critères de pouvoir d’achat et s’ajoute aux montants fixés par l’Union européenne et le ministère de l’Éducation. Le montant s’ajoute aux 560 euros accordés par le Service espagnol pour l’internationalisation des étudiants (Sepie), ce qui porte l’aide à un total de 1 010 euros dans le cas d’étudiants économiquement défavorisés qui s’installent dans des pays dont le PIB est le plus élevé.

Erasmus+ permet de renforcer l’égalité des chances dans la mobilité universitaire européenne et contribue à l’amélioration du niveau de compétences et d’aptitudes des étudiants, clé pour l’insertion professionnelle. Ce poste régional est transféré périodiquement aux universités publiques afin que ce soient elles qui versent l’aide aux étudiants.