MADRID, 19 oct. (EUROPA PRESS) –
La secrétaire générale à la pêche, Alicia Villauriz, a reconnu que le gouvernement travaillait pour que l’Union européenne inclue la pêche dans les investissements durables du projet stratégique pour la relance et la transformation économique (Perte) du secteur agroalimentaire.
« Nous continuons à proposer à l’UE que dans le cadre des aides de la Perte agroalimentaire, qui exclut la pêche, puisse l’inclure pour qu’elle puisse faire l’objet de ces aides », a souligné Villauriz lors de sa comparution à la Commission de l’agriculture et de la pêche au Congrès des députés pour présenter les budgets généraux de l’État (PGE) de leur département.
Concernant la situation compliquée que traverse la flotte espagnole, Villauriz a souligné que le gouvernement a mis en place « rapidement » des mesures pour atténuer l’impact de la hausse des carburants qui affecte le secteur de la pêche. « Il a été abordé à partir de 20 centimes comme à travers des mesures spécifiques pour le secteur avec des aides directes distribuées en un temps record et celles qui sont déjà appelées pour un montant de 50 millions d’euros », a-t-il rappelé.
D’autre part, le secrétaire général de la pêche s’est félicité que l’Europe ait augmenté de 84 % le quota de merlu du sud pour l’Espagne. « Cette année, nous avons cette augmentation du stock qui sera consolidée l’année prochaine. Une évaluation scientifique est nécessaire pour pouvoir mener à bien une gestion future et rentable de la pêche », a-t-il souligné.
Villauriz s’est rendu au Congrès des députés ce mercredi pour présenter le budget du Secrétariat général à la pêche, qui s’élève à 79,3 millions d’euros, soit 23% de plus, auxquels s’ajoutent les 21,65 millions du Fonds de la relance, de la transformation et de la résilience Plan, avec lequel il disposera d’un montant total de 101 millions d’euros.
« Nous avons des budgets qui cherchent à accompagner le secteur dans la consolidation d’un modèle qui a la durabilité et la rentabilité comme axes fondamentaux, car nous avons besoin d’un secteur de la pêche compétitif, garant de la sécurité alimentaire et nous ne l’aurons qu’avec des océans sains et productif », a-t-il indiqué.
Quant au programme d’amélioration des structures et des marchés de la pêche, il sera doté en 2023 de 57,2 millions d’euros, ce qui représente une augmentation de 25% pour financer des mesures de soutien à la compétitivité du secteur de la pêche et de l’aquaculture, à travers le développement technologique et l’innovation.
« Seule une activité de pêche rentable est durable et pour l’avenir, ces budgets sont d’une importance énorme, car ils prévoient le financement de mesures de soutien à la compétitivité du secteur de la pêche et de l’aquaculture », a-t-il souligné.
Pour sa part, le programme de protection des ressources halieutiques et de développement durable sera doté de 22,1 millions d’euros, soit 20% de plus, et renforcera les connaissances scientifiques en tant que pilier fondamental de la prise de décision en matière de gestion des pêches.
Villauriz a souligné que 13,1 millions d’euros seront alloués à la gestion du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, ce qui représente 63,7% de plus avec lesquels les situations dans lesquelles les arrêts temporaires de la flotte dédiée au maintien d’un état biologique satisfaisant des ressources halieutiques, sur à cette occasion ceux correspondant à la Méditerranée ont un poids particulier.
La apuesta por el fortalecimiento de la cadena de valor en el sector pesquero se traduce en un nuevo incremento, por segundo año consecutivo, del apoyo a las organizaciones de productores, que se eleva de 18,63 millones de euros, un 38% más que l’an passé.
Par ailleurs, le secrétaire général de la pêche a souligné que dans les budgets « l’engagement ferme » envers les associations de pêche est maintenu avec un budget de 550 000 euros. « Nous pensons qu’à partir du syndicat, nous pouvons faire une gestion plus efficace de tous les outils dont nous disposons », a-t-il souligné.