SÉVILLE, 22 février (EUROPA PRESS) –
La Confédération des entrepreneurs d’Andalousie (CEA) a exprimé jeudi son soutien au secteur agricole andalou dans ses principales revendications de ces dernières semaines, comme celles liées à l’excès de bureaucratie, exigeant une simplification de la PAC ; les graves dégâts de la sécheresse, « qui nécessitent une politique hydrologique efficace » ; et l’élimination de la concurrence déloyale grâce à des clauses miroir, « exigeant les mêmes exigences pour les produits arrivant de l’extérieur de l’UE ».
Les plus hautes instances dirigeantes du CEA – Comité Exécutif et Conseil d’Administration – se sont alignées sur les revendications du secteur, qui réclame également une aide au changement générationnel, « il doit se faire en tenant compte de toutes les circonstances qui s’y déroulent ». , a recueilli la Confédération dans un communiqué.
Le CEA a souligné l’importance que ces revendications soient « canalisées » à travers des entités avec « une pleine représentation du secteur », comme Asaja-Andalucía et Cooperativas Agroalimentarias – toutes deux organisations membres du CEA -, car cela « permet un dialogue ordonné avec des objectifs clairs ». , en minimisant les dommages causés aux citoyens et aux autres secteurs d’activité.
Ainsi, le CEA a lancé un « appel » à toutes les Administrations pour « tenir compte de ces demandes du secteur » et a rejeté « tout comportement incivique ou action anarchique rendant impossible la négociation », et a réitéré ses félicitations et sa gratitude pour le travail réalisé. par les professionnels des corps et forces de sécurité de l’État.
En revanche, les instances dirigeantes du CEA ont approfondi leur « évaluation globale positive » du décret-loi de simplification administrative, ratifié au Parlement, et dont le CEA « partage pleinement l’objectif d’allégement des procédures et de réduction des obstacles bureaucratiques, car « c’est un levier ». de compétitivité et un stimulant pour l’investissement. Cependant, le CEA a mis en garde contre la nécessité d’une « mise en œuvre ambitieuse et efficace pour atteindre réellement ces objectifs ».
Tout cela implique, selon les hommes d’affaires andalous, une « transformation profonde de l’Administration, avec une homogénéité dans l’interprétation et l’application des critères dans tous les centres administratifs ». Dans un autre ordre de choses, l’Assemblée générale ordinaire de la Confédération a été convoquée jeudi prochain, le 14 mars, au cours de laquelle se tiendra également le Forum « Les entreprises qui transforment l’Andalousie ». Ce sera à l’occasion du 45e anniversaire du CEA, créé à Antequera (Málaga) le 11 janvier 1979. Ainsi, cette année 2024 marque cet anniversaire et les dix ans de la présidence de Javier González de Lara, qui a pris ses fonctions le 23 janvier. Janvier 2014, avec réélections en 2018 et 2022.
Le Forum bénéficiera du soutien institutionnel de la Junta de Andalucía et du soutien et de la participation du CEOE, du Cepyme et de l’ATA. Le CEA est la principale organisation patronale d’Andalousie, où il regroupe plus de 180 000 entreprises et plus de 750 organisations. A travers ses huit Organisations Territoriales (CEJ, CECO, CES, FOE, CEC, CEM, CGE et Asempal), elle est implantée dans toutes les provinces et entretient un contact permanent avec tous les secteurs d’activité. Le président González de Lara est également vice-président du CEOE et responsable de son action territoriale.