SÉVILLE, 15 novembre (EUROPA PRESS) –
Le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche, des Eaux et du Développement Rural du Gouvernement d’Andalousie et le secteur de la pêche artisanale ont participé à la table de discussion habituelle où ils ont convenu d’exiger des rapports scientifiques actualisés du Gouvernement d’Espagne afin d’influencer positivement l’approbation par partie de l’Union européenne (UE), en décembre prochain, des nouveaux totaux admissibles de captures (TAC) et des quotas.
Les deux partis soulignent également la nécessité pour l’Exécutif central de profiter de la présidence espagnole du Conseil de l’UE pour, comme l’a expliqué la ministre de la Pêche, Carmen Crespo, « contribuer à garantir que nos pêcheurs ne perdent pas de quotas ou de pêche. jours », rapporte le Conseil dans un communiqué.
Le conseiller a souligné que « la Régie a injecté cette année des liquidités dans le secteur de la pêche andalou à travers l’octroi d’une aide d’une valeur de 50 millions d’euros, un montant historique ». Comme l’a rappelé Crespo, en 2023 le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) et le Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (FEMP) ont coïncidé, ce qui a permis de « mettre à la disposition des pêcheurs et des conchyliculteurs un montant économique sans précédent et qui est essentiel pour atténuer la hausse des prix du diesel, tout en nous permettant de continuer à promouvoir la modernisation et la transformation de l’industrie ».
Ces fonds comprennent, entre autres lignes, plus de 13,7 millions d’euros d’aides aux arrêts temporaires, des subventions qui, pour le ministre de la Pêche, sont « vitales pour fournir des liquidités aux familles dans une période de plus grande complexité économique ». Concrètement, plus de 600 bateaux et près de 2 000 membres d’équipage et pêcheurs de coquillages à pied ont bénéficié de ces incitations qui, comme l’a souligné Crespo, « démontrent leur engagement envers l’environnement en mettant en pratique des escales dont l’objectif principal est de rechercher un équilibre durable ». … de cette activité dont dépendent de nombreuses familles en Andalousie ».
Crespo a souligné l’aide mise en œuvre par le ministère de la Pêche en raison de l’incidence des algues asiatiques, convenant avec le secteur sur la nécessité pour le ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation de mettre en œuvre une aide à cet effet et de « cesser d’ignorer un problème aussi grave ». Le secteur et le ministère exigent un plan de l’État qui quantifie les dommages que subit l’Andalousie à cause des algues asiatiques et qui envisage la possibilité de contribuer davantage de quotas de thon à la pêcherie andalouse.
Crespo a participé ce mercredi à la Table de Discussion sur la Pêche tenue à Séville en présence de représentants du secteur de la pêche artisanale andalouse. Entre autres personnes, les présidents de la Fédération des associations de fruits de mer, Juan Antonio Rodríguez ; de la Fédération andalouse des corporations de pêcheurs (Facope), Manuel Fernández ; de la Fédération andalouse des associations de pêcheurs (Faape), José María Gallart ; de l’Association Nationale des Propriétaires de Navires Congélateurs de Fruits de Mer (Anamar), José Ramón Muriel ; de l’Association andalouse des femmes du secteur de la pêche (AndMuPes), Inés Domínguez ; et de l’Association des entreprises d’aquaculture marine d’Andalousie (Asema), Macarena Algarín.
Dans son discours, la conseillère a souligné que le soutien offert par le gouvernement régional au secteur andalou se reflète également cette année dans le versement de 4,4 millions d’euros d’aide visant à atténuer l’impact de la hausse des prix du diesel. Dans ce cas, les bénéficiaires dépasseront les 1 000 bateaux.
Quant à 2024, Crespo a annoncé que, entre autres subventions, le ministère prévoit « d’ouvrir l’année prochaine un nouvel appel pour couvrir les pertes dérivées de la prolifération d’algues asiatiques sur la côte andalouse et d’activer un plan d’aide qui compense l’augmentation des les coûts d’exploitation ». Concernant ces dernières subventions, le conseiller a souligné qu’elles seront destinées à la flotte conchylicole andalouse et « aux professionnels qui, en raison de circonstances indépendantes de la volonté du gouvernement régional, n’avaient pas pu accéder à l’aide auparavant ».
A ces actions pourraient également s’ajouter les aides FEMP que le Conseil étudie pour arbitrer en faveur des armateurs et membres d’équipage concernés par la cessation de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc.
PÉTITIONS AU MINISTÈRE
D’autre part, le conseiller a évoqué l’expansion de la décarbonisation de la flotte exigée par le commissaire européen à l’Environnement, aux Océans et à la Pêche, Virginijus Sinkevicius. Crespo a opté pour que ce processus soit mené « de manière viable et sans nuire davantage à un secteur qui a déjà dû faire face à de grands défis ces derniers temps ».
Le conseiller a rappelé que la flotte européenne a déjà réduit ses émissions de 50 % depuis les années 90 et a regretté que, « pour atteindre zéro émission en 2050, il serait nécessaire de renouveler à tout moment l’ensemble de la flotte de pêche. hausse des coûts de fonctionnement ».
Pour cette raison, Crespo s’est demandé si « le gouvernement espagnol mettrait à la disposition des professionnels de la mer des fonds extraordinaires non inclus dans la Fempa pour faciliter la modernisation des navires ; et s’il imposerait les exigences qu’il envisage d’exiger en ce qui concerne le bateau de pêche moteurs.