L’Andalousie défend le retrait de Nutriscore au Comité européen des régions

SÉVILLE, 3 déc. (EUROPA PRESS) –

Le vice-ministre de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Eau et du Développement rural de la Junte, Vicente Pérez, a défendu devant le Comité européen des régions, une assemblée de représentants locaux et régionaux de l’Union européenne, le retrait de Nutriscore en tant que système d’information nutritionnelle pour les pays membres.

Le représentant régional a demandé que le système d’information à mettre en place « complète l’avis des experts, des chercheurs et des filières productrices, qu’il défende la diète méditerranéenne et qu’il tienne compte du référentiel géographique, de la qualité et des bénéfices pour la santé ». », selon un communiqué du ministère ce samedi.

Les régions de Lombardie et d’Émilie-Romagne ont été les organisatrices de l’événement auquel ont participé les régions concernées par ce nouveau système et avec la participation de la Commission elle-même. Dans celui-ci, Pérez a commencé par remercier le report de cette mesure législative pour pouvoir ouvrir un processus de réflexion, pour ensuite mettre en garde contre « les dommages que Nutriscore cause aux produits de qualité dans sa tentative d’harmoniser ces informations dans un code unique ».

Après avoir reconnu la bonne intention de cette harmonisation, il a insisté sur le fait qu’elle « n’a pas été favorable pour de multiples raisons, mais surtout parce qu’elle nuit aux produits de qualité identifiés à la marque Espagne ». Dans le même temps, il a souligné que l’Andalousie les défendait et les promouvait depuis des années car « ce sont des produits strictement conformes aux exigences des normes européennes », donnant l’exemple de l’huile d’olive et du jambon à cet égard, « des produits d’une valeur incontestable réputation », a-t-il dit.

Pérez a rappelé qu’en Andalousie il y a 67 chiffres de qualité dont 13 sont des appellations d’origine protégées et que pour eux le Nutriscore n’est pas un système adéquat car il est « excessivement simpliste, déroutant le consommateur », car il contredit les messages d’une alimentation saine, méditerranéenne l’alimentation ou la protection des productions traditionnelles. Le vice-conseiller a défendu « de traiter le consommateur comme un adulte, bien formé, responsable et libre dans ses décisions, en lui disant les vertus de chacun des produits ».

Enfin, la Junta de Andalucía a tenu à préciser lors de cet événement son désaccord avec l’utilisation d’un feu de signalisation pour l’étiquetage car « c’est une image iconique qui fait partie de l’idéologie collective et contient suffisamment de puissance pour couler les produits qui apparaissent en jaune ou en rouge, car le consommateur peut les jeter sans réflexion suffisante », a déclaré le représentant du gouvernement andalou.