L'Hospital de Llobregat (Barcelone), 3 (Europa Press)
Le président de la Federal Communications Commission (FCC) des États-Unis, Brendan Carr, a averti ce lundi à l'Union européenne (UE) qu'il défendra les intérêts de la grande technologie («grande technologie») de son pays avant le «protectionnisme réglementaire» qui, à son avis, est mis en œuvre en Europe.
Plus précisément, Carr a fait référence à la loi sur les services numériques (Digital Services Act, DSA), qui, avec la «loi sur les marchés numériques», vise à créer un espace numérique plus sûr dans lequel les droits fondamentaux des utilisateurs sont protégés et établissent des conditions de concurrence équitables pour les entreprises.
Dans le cadre de sa participation au Mobile World Congress (MWC) qui se déroule à Barcelone jusqu'au 6 mars, Carr a souligné qu'aux États-Unis, il y a une «préoccupation» concernant l'approche réglementaire adoptée en Europe.
« Avec la DSA, il y a un risque que des règles excessives soient imposées. C'est une préoccupation, je crois, ici, pour les habitants d'Europe, mais aussi pour les sociétés technologiques des États-Unis qui font des affaires ici. La censure qui est potentiellement à la sortie du dialogue gratuit et des engagements que ces sociétés technologiques ont fait avec les diverses opinions, » dit-il.
Il faut se rappeler qu'à la fin de 2023, la Commission européenne a ouvert une procédure officielle pour évaluer si X (anciennement Twitter) – le magnat Elon Musk, près de Donald Trump-C-C-Crésivera la loi sur les services numériques dans les domaines liés à la gestion des risques, à la modération du contenu, aux interfaces déceptives, à la transmission de la publicité et aux accessoires des enquêteurs.
En juillet 2024, la Commission a signalé son avis préliminaire et a souligné que, à son avis, X viole la loi sur les services numériques dans les «domaines liés aux modèles sombres, la transparence publicitaire et l'accès aux données pour les chercheurs».
Dans ce contexte, Carr a averti que les États-Unis défendront les intérêts de ses sociétés technologiques devant un règlement qui a marqué excessif et protectionniste.