MADRID, 28 juin (EUROPA PRESS) –
Les autorités suisses ont adhéré ce mercredi à ce qui est déjà le onzième paquet de sanctions imposées par les pays de l’Union européenne contre la Russie mais ont rejeté la vente de chars Leopard 1 à l’Ukraine.
Ledit paquet, approuvé le 23 juin, étend les sanctions contre Moscou pour l’invasion de l’Ukraine et, comme l’a expliqué le gouvernement dans un communiqué, les changements entreront en vigueur cet après-midi, selon un communiqué.
Les nouvelles restrictions comprennent des sanctions contre 71 personnes et 33 entités, dont « des individus, des entreprises et des organisations qui soutiennent l’expulsion d’enfants ukrainiens vers la Russie », comme indiqué dans le texte.
En ce sens, le bloc communautaire a également imposé des sanctions contre « les membres des forces armées russes, les principaux représentants des médias russes contrôlés par l’État et les membres du groupe Wagner », entre autres. Les restrictions prévoient à leur tour des mesures telles que le gel des avoirs et l’interdiction d’entrer ou de transiter en Suisse.
Cependant, le gouvernement suisse a rejeté la demande du fabricant d’armes RUAG de vendre 96 chars de combat principaux à l’Ukraine dans le cadre d’un accord qui aurait conduit Kiev à utiliser ces chars contre les forces russes.
De cette manière, la Suisse cherche à « maintenir son principe de neutralité », pour lequel elle a nuancé qu’avoir approuvé cet envoi aurait été « incompatible avec le droit suisse ». « La Suisse est un pays neutre qui ne peut approuver la vente d’armes destinées à une zone de conflit », ont nuancé les autorités.
Les 96 chars Leopard 1 sont actuellement entreposés en Italie mais appartiennent à la société suisse, qui avait proposé de les rééquiper en Allemagne avant de les expédier en Ukraine.