La Russie prévient que le projet de Borrell d'utiliser les avoirs russes gelés « détruire » La loi internationale


Dossier – Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, lors d'un événement à Saint-Pétersbourg, en Russie (archive) – Vladimir Smirnov/KREMLIN/dpa – Archives

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MADRID, le 20 mars (EUROPA PRESS) –

Les autorités russes ont qualifié mercredi le projet du haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, d'utiliser les avoirs russes gelés pour envoyer une aide militaire à l'Ukraine, comme une initiative qui conduit à la « destruction » des fondements juridiques de l’Union européenne et du droit international.

Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a averti que « Les Européens sont conscients des dommages que ce type de décisions peuvent causer à leur économie, à leur image et à leur réputation de garants de l'inviolabilité des biens. »selon les informations recueillies par l'agence de presse russe Interfax.

« Les dégâts causés pourraient être inévitables et les personnes impliquées dans la prise de ces décisions deviendront la cible de persécutions pendant des décennies. »a souligné Peskov au lendemain de la présentation par Borrell au Conseil européen d'une initiative visant à utiliser 3 milliards d'euros de bénéfices générés par les actifs de la Banque centrale de Russie immobilisés en Europe pour soutenir militairement l'Ukraine.

Borrell a expliqué que la proposition prévoit de canaliser 90 pour cent de ces fonds via le mécanisme européen de paix, tandis que les 10 pour cent restants seraient inclus dans le budget de l'UE et seraient réservés au renforcement de l'industrie de défense ukrainienne dans le but d'augmenter son armement. production.

Borrell espère que les dirigeants européens débattront désormais de son initiative lors du sommet et pourront donner un premier signe de soutien à la mesure, qui devra redescendre au niveau des ministres pour son application concrète.

Il s’agit d’une initiative après que la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE n’a pas réussi à produire un accord unanime sur la question. « Je ne peux pas dire qu'il y a eu unanimité, mais il y a eu un fort consensus pour prendre cette décision »a expliqué la Haute Représentante ce lundi.