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BRUXELLES, le 20 mars (EUROPA PRESS) –
Le Tribunal général de l'Union européenne (CJUE) a annulé mercredi les sanctions européennes adoptées contre le pilote automobile russe Nikita Mazepin, estimant qu'elles ne sont pas justifiées uniquement par ses relations familiales avec son père, le magnat Dimitri Mazepin, un homme d'affaires lié à le Kremlin.
Le tribunal basé à Luxembourg donne raison à Mazepin, qui a déposé un recours alléguant une erreur d'appréciation des sanctions européennes adoptées en mars 2022. Les 27 ont sanctionné l'athlète pour avoir eu son père comme sponsor principal de son activité de pilote automobile.
Dans son arrêt de ce mercredi, le Tribunal fait droit à sa demande et annule les sanctions contre Nikita Mazepin en reconnaissant que le critère d'association implique l'existence d'un lien qui dépasse le simple lien familial. Il doit s'agir d'un lien économique « crédité à la lumière d'un ensemble de preuves suffisamment concrètes, précises et cohérentes », explique le jugement.
Selon les juges, le lien entre père et fils n'a pas été démontré du point de vue économique ni en termes de parts dans le capital social, ni par l'existence d'intérêts communs qui les liaient au moment de l'adoption des mesures restrictives, c'est pourquoi ils ordonnent de les annuler.
Mazepin a été licencié de l'équipe de Formule 1 Haas en raison des liens de son père et sponsor principal Uralkali avec la famille du président russe Vladimir Poutine, deux semaines après le début de l'offensive russe contre l'Ukraine.
Ensuite, le pilote russe s'est dit « très déçu » et a regretté la démarche « unilatérale » de l'équipe malgré la décision de la FIA de lui permettre de concourir en tant que neutre et qu'il était prêt à signer la déclaration d'engagement, composée de dix points, pour pouvoir participer à n’importe quel test.