La mairie de Séville reçoit 2,6 millions de fonds européens pour construire un centre social dans la verrerie

SÉVILLE, 10 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

La mairie de Séville a reçu 2 624 850 euros de l’appel d’aide pour la réhabilitation des bâtiments publics (Pirep) géré par le ministère des Transports, de la Mobilité et de l’Agenda urbain de l’Union européenne par le biais des fonds Next Generation pour réhabiliter l’usine de verre de La Trinidad , à La Macarena, et d’en faire un centre social et culturel lié au patrimoine industriel.

Le projet, qui a un investissement de 5,7 millions d’euros, permettra la récupération de l’entrepôt principal, l’adaptation de l’environnement en tant qu’espace libre et poumon vert du quartier et un équipement public axé sur la préservation du patrimoine patrimonial, la la revitalisation sociale et économique, la durabilité et la relation appropriée avec l’environnement, a détaillé le Consistoire dans un communiqué ce lundi.

Le reste de l’investissement sera fourni par le biais du plan d’investissement extraordinaire par le biais du patrimoine foncier municipal. Un apport de fonds européens d’environ 45% a été obtenu. Dans la conception du projet, des usages et du modèle de gestion, la mairie travaillera, « comme jusqu’à présent », avec la plateforme citoyenne « Sauvez la verrerie de La Trinidad ».

Tout cela, avec « un modèle de travail qui va être défini et dans lequel il est prévu d’avancer main dans la main avec le mouvement associatif dans le respect des modalités convenues avec l’approbation du Plan Spécial de Réforme Intérieure qui a débloqué ce développement urbain stratégique pour le district de Macarena et la ville dans son ensemble », a indiqué le conseil municipal.

Ce projet de centre social et culturel est possible grâce à la convention conclue en 2018, qui a permis de débloquer le Plan Spécial de Réforme Intérieure et le démarrage de l’aménagement urbain de ces parcelles dans le respect des critères définis dans la convention d’urbanisme. Cet accord a établi que les espaces protégés, y compris les entrepôts, les fours et la cheminée, deviendraient propriété municipale pour le développement de projets d’intérêt stratégique pour la ville.

L’objectif est de concentrer la première phase sur le navire principal et ses abords immédiats afin d’avancer dans la mise en service de cet ensemble. Así, se ha presentado una primera fase de la rehabilitación del conjunto, consistente en la transformación de la nave 1 en « un gran contenedor multifuncional » que contendrá una zona expositiva vinculada a la historia de la fábrica de vidrio ya sus procesos productivos y su implicación dans le quartier.

La surface d’exposition sera étendue, dans les phases suivantes, à la zone protégée au rez-de-chaussée du Hall 2 (chaudière à charbon). Cette première phase de l’intervention est complétée par la réhabilitation de l’entrepôt 4, qui sera un centre pour personnes âgées avec des ateliers de formation, une bibliothèque, des salles de physiothérapie et des lieux de rencontre et d’hébergement. La bibliothèque est accessible indépendamment pour permettre son utilisation par d’autres utilisateurs.

L’action sera complétée par un premier réaménagement de l’espace libre entre les deux bâtiments et du côté gauche de l’entrepôt 1 afin qu’il puisse être utilisé comme lieu de récréation et de loisirs par les usagers du centre et par les habitants du quartier. Cet espace libre deviendra un « poumon vert » pour ce secteur et un lieu d’échange d’expériences culturelles et sociales.

L’objectif de l’intervention est de transformer l’ancien complexe de l’usine en un espace « inclusif et durable » qui, en plus de récupérer l’histoire du lieu, contribue à « générer communauté et créativité ». Alors que se définit ce projet de centre social et culturel, les travaux d’urbanisation du terrain de l’ancienne Verrerie ont débuté en janvier dernier, travaux qui iront de pair avec la construction des logements prévus.

Concrètement, la Caisse d’indemnisation a entamé des travaux d’urbanisation sur le terrain de l’ancienne usine avec un investissement de 1,7 million d’euros. Ils dureront dix mois à partir de fin janvier. En parallèle, les bâtiments des 208 logements prévus dans le projet seront construits, répartis en six blocs, dont trois déjà avec leurs permis de construire respectifs.

L’urbanisation comprend l’activation des réseaux de services, des espaces piétonniers et libres et des routes intérieures dans les travaux d’urbanisation. Dans l’organisation de l’enceinte que propose ce projet, on s’est efforcé de conserver les traces de l’activité industrielle éteinte. Il s’engage dans une conception durable, avec des espaces piétonniers, des places urbaines, des aires de jeux pour enfants et des espaces paysagers et boisés (ces derniers totaliseront environ 6 000 mètres carrés). Les économies d’eau et d’énergie seront d’autres critères du projet.

Bien que les principaux entrepôts de cette usine – qui occupent une superficie de 7 400 mètres carrés – soient entretenus pour protéger ce patrimoine architectural industriel, six parcelles résidentielles ont résulté du reste du terrain, qui seront celles qui seront urbanisées ainsi que les espaces restants. , afin que de nouvelles maisons puissent être construites. Ceux-ci sont situés en face de l’autoroute Carmona et de la rue San Juan Bosco et abriteront 208 logements.

Quant aux voiries intérieures, elles ont été conçues pour rendre leur usage compatible à la fois pour les piétons et les véhicules autorisés, elles auront donc des largeurs variables en fonction de leur utilisation, et elles seront goudronnées sur une plate-forme unique. De leur côté, les cheminements piétonniers seront dotés d’arbres moyens et bas qui viendront s’ajouter à ceux existants.