Albares discute avec son homologue omanais de l’accord sur le transfèrement des condamnés en cours de négociation

MADRID, 10 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, s’est entretenu par téléphone avec son homologue omanais, Badr Albusaidi, de l’accord de transfèrement des personnes condamnées en cours de négociation au niveau bilatéral.

La conversation téléphonique, comme l’indique Albares lui-même sur son Twitter, nous a permis de faire le point sur les relations bilatérales avec ce pays du Golfe et les deux ministres ont convenu de « continuer à les approfondir ».

« Nous avons également abordé les progrès de l’accord sur le transfèrement des personnes condamnées », a déclaré Albares, qui s’était entretenu pour la dernière fois avec son homologue omanais à la mi-octobre.

La conclusion de l’accord de transfèrement des condamnés permettrait à terme à l’Espagnole Fátima Ofkir de purger la peine à laquelle elle a été condamnée à Oman dans une prison espagnole. La jeune femme a été arrêtée en août 2018 à l’âge de 18 ans après avoir trouvé la police dans la chambre d’hôtel où se trouvait un paquet de sept kilos de morphine et a ensuite été condamnée à la réclusion à perpétuité.

En règle générale, le gouvernement essaie de négocier des accords avec des pays avec lesquels il n’existe pas d’accords pour le transfèrement des personnes condamnées lorsque des cas comme celui d’Ofkir se produisent.

Or, pour que le transfèrement ait lieu en dernier ressort, outre l’accord des Etats, celui du détenu lui-même est nécessaire. A cela peuvent s’ajouter dans certains cas d’autres conditions, comme le fait qu’une partie déterminée de la peine ait déjà été purgée.