La Lituanie n’exclut pas « une solution régionale » si l’UE n’interdit pas les visas aux citoyens russes

MADRID, 24 août (EUROPA PRESS) –

Le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis, a avancé qu’il n’excluait pas de mettre en place une solution au niveau « régional » si l’Union européenne n’était pas favorable à l’interdiction de visas pour les citoyens russes.

Si bien Landsbergis ha matizado buscan un acuerdo con Bruselas porque es « lo más sostenible y legalmente correcta », en caso de no alcanzarlo, Lituania no descarta la posibilidad de buscar « una solución regional » para no permitir que ciudadanos rusos puedan circular libremente por el continent européen.

Cette « solution régionale » engloberait les deux autres États baltes, la Pologne et « potentiellement la Finlande », a expliqué Landsbergis, dans la mesure où l’Estonie s’applique déjà unilatéralement. « L’admission de certaines personnes peut être remise en question dans l’intérêt de notre sécurité nationale », a-t-il déclaré.

Landsbergis considère que si le Parlement lituanien a reconnu la Russie comme État génocidaire et parrain du terrorisme, ses citoyens ne peuvent pas voyager librement à travers les pays de l’Union européenne en tant que touristes, même s’il réserverait des visas humanitaires à ceux qui fuient le « régime ». .

En ce sens, il a été favorable à ce que tous les gardes-frontières des États de l’Union européenne interrogent les citoyens russes qui ont l’intention d’arriver dans le pays non seulement sur leur objectif, mais aussi sur leurs opinions sur la politique du Kremlin en matière de Ukraine.

« Le garde-frontière a le droit de demander s’il soutient la guerre en Ukraine (…). Si, de l’avis d’une personne qui traverse la frontière, la Crimée n’est pas occupée, on peut supposer que son admission ne répond pas aux intérêts de la nation sécurité », a déclaré le ministre, selon la chaîne de télévision publique lituanienne LRT.