La justice européenne confirme en appel l’annulation de l’amende infligée au Valencia CF pour une prétendue aide illégale

BRUXELLES, 10 nov. (EUROPA PRESS) –

La Cour de justice de l’Union européenne a confirmé ce jeudi en dernière instance la décision d’annuler l’amende de plus de 20 millions d’euros infligée par la Commission européenne au club de football du Valencia CF en 2016 pour une prétendue aide publique illégale sous la forme de garanties accordées par le gouvernement valencien.

Dans sa sentence, la justice européenne rejette l’appel que Bruxelles a présenté après une première décision en 2020 par laquelle le Tribunal de l’UE a annulé la sanction contre Valence et une autre d’un montant moindre contre Elche CF.

Par cet arrêt, les juges européens entérinent la première interprétation du Tribunal lorsqu’il interprétait que Bruxelles « avait commis une erreur manifeste d’appréciation en déclarant qu’aucune prime de garantie équivalente n’était offerte sur le marché »

Ainsi, ils considèrent que Bruxelles a correctement décrit Valence comme une « entité de crise », mais « a supposé à tort qu’aucune institution financière n’accorderait de garantie à une entreprise dans cette situation » et donc « il n’y avait pas de prime de garantie de référence correspondante sur le marché ».

L’affaire fait référence aux garanties que l’Institution Financière de la Generalitat Valenciana (IFV) a accordées entre 2009 et 2010 à des fondations liées à Valencia CF, Hércules CF et Elche CF.

L’objectif de ces garanties était de garantir des emprunts bancaires souscrits par ces fondations pour participer à l’augmentation de capital des clubs auxquels elles étaient liées. Dans le cas du Valencia CF, le montant dépassait les 23 millions, tandis que celui d’Elche CF s’élevait à plus de 4 millions.

La Commission européenne a déclaré que ces mesures constituaient des aides d’État illégales et incompatibles avec le marché intérieur en faveur des trois clubs de football. En conséquence, il a exigé sa guérison mais les trois clubs ont fait appel de la décision devant la justice européenne, qui s’est ralliée à eux dans des prononcés différents.