MADRID, 23 février (EUROPA PRESS) –
La Centrale syndicale indépendante et de la fonction publique (CSIF) a exigé que les administrations espagnoles veillent à ce que l’emploi intérimaire dans la fonction publique ne dépasse pas 8% au 31 décembre 2024 « tel qu’établi par la loi », comme l’a dénoncé ce vendredi, après la décision d’hier. arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui met en lumière les abus du travail temporaire au cours des « dernières décennies ».
Concrètement, le syndicat a exprimé son inquiétude car l’emploi temporaire dans les administrations « reste stagnant » à 30%, en prenant comme référence les données de l’EPA. Cependant, il a réitéré que les processus sélectifs réalisés dans le passé n’ont pas été une garantie pour la stabilisation de l’emploi public.
De même, la centrale syndicale réclame des responsabilités de la part des administrations, un plus grand durcissement des mesures contre le travail temporaire et « la suppression définitive du taux de remplacement ».
En ce sens, le CSIF demande que les processus de stabilisation initiés à partir de 2021 soient conclus de manière « satisfaisante », indiquant qu' »ils ne devraient pas être affectés par cet arrêt ». Par ailleurs, il a réitéré qu’il continuerait à dénoncer les abus de l’emploi précaire et qu’il assurerait la sécurité juridique.
De même, le syndicat a rappelé que l’arrêt TUE n’a analysé que trois cas de personnel en emploi permanent non permanent (travailleurs du Ministère de la Présidence, de la Justice et de l’Intérieur de la Communauté de Madrid, de l’UNED et de l’Agence d’Assistance Sociale de Madrid). C’est pourquoi il a demandé « qu’il n’y ait pas de fausses attentes à court terme ».
En outre, conformément au TUE, il a souligné que les tribunaux espagnols sont ceux qui ont la possibilité de modifier la jurisprudence pour faire face à ces situations.