La commission sur l’ingérence étrangère du Parlement européen enquêtera sur le Qatargate

BRUXELLES, le 14 février (EUROPA PRESS) –

Le Parlement européen a approuvé ce mardi l’adaptation de sa commission sur les ingérences étrangères afin qu’elle puisse également enquêter sur le complot de corruption du Qatar et du Maroc qui touche l’institution européenne.

Après les révélations d’ingérence étrangère présumée et les enquêtes sur la plus grande affaire de corruption au Parlement européen, la commission spéciale aura de nouvelles tâches pour identifier les lacunes et les lacunes des réglementations sur la transparence, l’intégrité et la responsabilité du Parlement européen.

Dans son rapport prévu pour le mois de juillet, la commission d’enquête proposera des mesures et des recommandations à moyen et long terme pour entreprendre des réformes qui améliorent le fonctionnement de l’institution. Celles-ci seront basées sur les résolutions du Parlement européen et sur les bonnes pratiques d’autres parlements et institutions.

Cela fait partie de la réponse interne du Parlement européen après que l’affaire de corruption impliquant plusieurs eurodéputés, dont la vice-présidente destituée Eva Kaili, a éclaté fin 2022.

La socialiste grecque, son partenaire et conseiller eurodéputé, Francesco Giorgi, et deux autres personnes ont été inculpés de participation à une organisation criminelle, de blanchiment d’argent et de corruption.

L’un des accusés et considéré comme un meneur, l’ancien député européen Antonio Panzeri, a conclu un accord avec le parquet pour avouer tous les détails du complot et désigner ceux qui ont collecté les pots-de-vin en échange d’une réduction des peines demandées contre lui. cinq à un an de prison.