En raison de l’établissement possible de prix fixes, minimum et maximum
MADRID, 29 déc. (EUROPA PRESS) –
La Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC) a engagé une procédure disciplinaire contre le Conseil général des procureurs de la Cour (CGPT) pour pratiques restrictives de concurrence, qui ont pour origine une plainte déposée par l’entité Activos Concursales.
Ces pratiques affecteraient le secteur de l’intermédiation pour la conduite d’enchères extrajudiciaires de biens et de droits par des personnes ou entités spécialisées, par voie électronique en Espagne.
Concrètement, la Concurrence a détecté deux possibles conduites illégales, la première en raison de l’éventuelle mise en place de prix fixes, minimaux et maximaux que la CGPT et les associations d’avocats recevraient pour leur intervention dans la réalisation d’enchères extrajudiciaires d’actifs et de droits via leur portail web. .
Ces prix auraient figuré fixés dans des documents établis par la CGPT, qui pourraient constituer une décision d’une association professionnelle ou une recommandation collective.
Deuxièmement, la publicité éventuelle des services d’intermédiation offerts par la CGPT, à travers le portail ‘www.subastasprocuradores.com», comme s’ils offraient des garanties supplémentaires du fait de leur statut de personnes morales de droit public, alors qu’en réalité ils interviennent dans ce type d’activité en tant que simples mandataires privés.
Au vu de ladite plainte et des informations recueillies dans le cadre de la phase d’information confidentielle, la Direction de la concurrence de la CNMC considère qu’il existe des indices rationnels de la commission par la CGPT d’une violation des articles 1 et 3 de la loi sur la concurrence (LDC), ainsi que 101 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE).
A partir de ce moment, le délai maximum d’instruction et de résolution du dossier est de 18 mois. L’ouverture de ce dossier ne préjuge en rien du résultat final de l’enquête.