La CJUE déclare qu’un salarié qui utilise les données de son entreprise pour émettre de fausses factures doit également payer la TVA

La Cour de justice de l’UE (CJUE) a indiqué dans son arrêt de ce mardi qu’un travailleur qui utilise les données de son employeur ou de son entreprise pour émettre une fausse facture doit également payer les impôts sur celle-ci, car une interprétation différente serait contraire à l’objectif. de la directive TVA pour lutter contre la fraude.

L’arrêt indique que cela se produira aussi longtemps que l’employeur, soumis à cet impôt, aura fait preuve de la diligence raisonnablement requise pour contrôler les agissements de son salarié.

L’arrêt de la CJUE déclare que le redevable de la TVA ne peut être l’émetteur apparent d’une fausse facture lorsqu’il agit de bonne foi et que l’administration fiscale connaît l’identité de la personne qui a effectivement émis ladite facture et que, dans cette situation, il est Cette personne est celle qui doit la TVA.

Pour être considéré de bonne foi, l’employeur est tenu de faire preuve de la diligence raisonnablement requise pour contrôler les agissements de son salarié et, ainsi, empêcher que ses données ne soient utilisées pour émettre de fausses factures.

A défaut d’une telle preuve, l’employeur doit être considéré comme la personne tenue au paiement de la TVA indiquée sur les factures frauduleuses et il appartient à l’administration fiscale ou au juge national d’apprécier, au vu de tous les éléments pertinents, si l’employeur a agi avec la diligence susmentionnée.