MADRID, 11 janvier (EUROPA PRESS) –
La haute représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère, Kaja Kallas, se rendra ce dimanche à Riyad pour évoquer la situation en Syrie après la chute du régime du président Bachar al Assad.
« La réunion de Riyad a lieu après la réunion du Quintette des 9 et 10 janvier et celle d'Aqaba le 14 décembre sur la situation actuelle en Syrie après la chute du régime de Bachar al Assad », a expliqué le bureau de Kallas dans une note.
La réunion dans la capitale saoudienne servira à « coordonner les efforts visant à aider la Syrie à faire face aux énormes défis qui attendent le gouvernement provisoire et la société syrienne dans la transition post-Al Assad ».
« L'UE réaffirmera l'importance d'une inclusion effective et efficiente, de la protection des minorités, de l'État de droit, de la responsabilité, de la justice et de l'intégrité territoriale de la Syrie en tant que condition essentielle à la réconciliation et à une paix durable », a-t-il soutenu.
Vendredi dernier, Kallas elle-même a proposé aux membres de l'UE un « allègement progressif » des sanctions contre la Syrie s'il y avait des « progrès tangibles » dans la transition démocratique.
Ce message vient parallèlement au document préliminaire mis sur la table par l'Allemagne pour une nouvelle approche de l'UE envers Damas qui implique le retrait progressif des sanctions économiques, financières et de transport, en plus de promouvoir le rapprochement avec les nouvelles autorités, en demandant que les Nations Unies lèvent les sanctions. contre le groupe jihadiste Hayat Tahrir al Sham (HTS), qui dirige les autorités de transition.
Concernant la situation de HTS, qui est actuellement considérée comme une organisation terroriste par l'UE et sanctionnée par les Nations Unies pour ses relations avec Al-Qaïda, l'Allemagne défend « l'éventuelle exclusion de la liste » des personnes sanctionnées par l'ONU, et bien que souligne soulignant que cette décision dépend du Conseil de sécurité de l'ONU, il appelle à aborder la question et à procéder à une « évaluation conjointe » de HTS et de son leader et actuel homme fort de la Syrie, Ahmed al Shara, alias « Abu Mohamed al Golani ».