Izertis participe à la « blockchain » avec laquelle l’UE vérifiera les documents de ses citoyens

OVIEDO, 16 août (EUROPA PRESS) –

L’entreprise technologique espagnole Izertis participera en tant que développeur au projet que l’Union européenne a lancé pour une infrastructure technologique garantissant la véracité et la traçabilité des informations d’identification des citoyens qui composent les différents pays de l’UE.

Cette initiative se concentrera principalement sur trois domaines, tels que l’éducation (pour garantir les cartes d’étudiants, les qualifications et les dossiers académiques), la sécurité sociale (carte européenne d’assurance maladie -EHIC, pour son sigle en anglais- et cas d’utilisation de Portable Document PDA1), et registres commerciaux (identité des personnes morales).

50 partenaires de 20 pays participent à la commission, dont la Fabrique nationale de monnaies et de timbres (FNMT), également son homologue français, La Poste, ou encore l’espagnol spécialiste des technologies de la « blockchain » Izertis.

La solution peut être mise en œuvre dans tous les États membres de l’UE et sera évolutive, grâce au fait qu’à moyen terme, elle pourra également héberger d’autres intégrations à grande échelle proposées par la Commission européenne, comme l’a rapporté la société technologique espagnole .

La solution, connue sous le nom d’EBSI-Vector, qui prévoit une période de développement de deux ans, a pour objectif principal la création d’un système sécurisé, efficace et décentralisé de vérification et d’échange de documents numériques entre pays.

La technologie choisie pour le réaliser a été la « blockchain », afin d’obtenir des garanties de sécurité suffisantes, avec lesquelles les informations peuvent être vérifiées de manière agile, et aussi avec des interconnexions qui permettent de supporter d’énormes volumes d’échanges dans l’administration publique. .

« La transformation numérique conduit les entités gouvernementales vers un modèle ouvert, transparent, centré sur le citoyen, décentralisé, multifournisseur et coopératif qui peut être soutenu par des technologies de pointe telles que la ‘blockchain' », a expliqué la consultante en innovation d’Izertis, Nuria Rodriguez.

« L’idée est que dans quelques années, ce projet promouvra un Web européen3 et mettra sur le marché des portefeuilles numériques (portefeuille numérique) dans lesquels les citoyens européens pourront stocker leurs références éducatives et professionnelles », a-t-il ajouté.