Illa (PSC) défend à Bruxelles que la Catalogne a des budgets et gagne en influence dans l’UE

Il voit « un point incompréhensible » qu’Aragonès ne négocie pas les comptes 2023 avec le PSC

BRUXELLES, le 27 oct. (EUROPA PRESS) –

Le premier secrétaire du PSC, Salvador Illa, a défendu ce jeudi à Bruxelles l’importance pour la Catalogne de gagner en influence dans l’UE et d’avoir des budgets pour 2023 : « Mon groupe va aider dans ce sens, s’ils se laissent aider, je peux n’oblige personne à se laisser aider. »

Il l’a dit dans des déclarations aux médias après avoir rencontré les commissaires européens à l’économie, Paolo Gentiloni ; Relations internationales et prospective, Maros Sefcovic, et Cohésion et réformes, Elisa Ferreira, réunions tenues après que le président de la Generalitat, Pere Aragonès, a rencontré deux commissaires la semaine dernière.

Illa a également eu une réunion ce jeudi avec le délégué du gouvernement auprès de l’UE, Ignasi Centelles ; avec l’ambassadeur représentant permanent de l’Espagne auprès de l’UE, Marcos Alonso, et avec le président du groupe socialiste au Comité des régions, Cristophe Rouillon, entre autres contacts.

Il a dit aux commissaires que la Catalogne est dynamique et pro-européenne et qu’elle veut ajouter et regarder vers l’avenir, comme l’a expliqué Illa, qui a assuré que la Catalogne avait un poids important en Europe « il n’y a pas si longtemps » et qu’elle travaillera récupérer cette influence au plus vite.

Ainsi, il a remarqué qu’il y a « une voie d’amélioration » dans la présence de la Catalogne en Europe et dans des débats comme celui de l’énergie et de la fiscalité, et a choisi de travailler pour retrouver un niveau d’influence qu’il considère que la Catalogne avait auprès de les anciens présidents de la Generalitat Jordi Pujol, Pasqual Maragall et José Montilla.

Quant à sa rencontre avec Centelles -récemment nommée déléguée du gouvernement auprès de l’UE-, Illa lui a dit qu’elle s’était rendue à Bruxelles pour « bien parler de la Catalogne et aider autant qu’elle le pouvait », et a assuré qu’elle avait mis à votre disposition pour travailler dans ce sens.

Concernant le fait qu’elle n’ait pas inscrit une rencontre avec l’ancien président de la Generalitat Carles Puigdemont à son agenda à Bruxelles, Illa a souligné : « Avec tout le respect que je dois à M. Puigdemont, je suis venu rencontrer les institutions européennes », et l’ancien président Il n’a pas été dans votre liste de contacts.

BUDGETS CATALAN

Illa, que ha celebrado que los Presupuestos Generales del Estado (PGE) hayan superado el debate de totalidad, ha remarcado que el PSC « sin negociación no puede comprometer » su apoyo a las cuentas catalanas, pero sí se compromete a mantener una negociación presupuestaria constructiva , il a dit.

Dans la perspective de la réunion qu’il compte tenir ce vendredi avec Aragonès, il lui dira qu’il faut avoir des budgets au 1er janvier et que le PSC est prêt à négocier et, face au refus du président de les aborder avec son parti, il a dit qu’il semble « un point incompréhensible ».

Interrogé sur le cinquième anniversaire de la déclaration unilatérale d’indépendance (DUI), il a opté pour « le renforcement de l’autonomie en collaboration avec l’Espagne et l’Europe ; tourner la page et regarder vers l’avant, pas vers l’arrière ».

RÉFORME DE LA SÉDITION

Concernant la réforme du crime de sédition, il a choisi de mettre à jour la législation sur la base du droit par rapport aux normes de l’environnement européen et, concernant le délai qu’il jugerait opportun de porter au Congrès, il a répondu : « Lorsque il y a une majorité, quand c’est possible et quand les conditions sont réunies. »

« Ce n’est jamais une bonne tactique de fixer des délais et des limites. Le travail doit être bien fait, pas précipité et précipité, et c’est une décision qui ne dépend pas du gouvernement espagnol, mais du Congrès », a averti Illa, qui a a insisté pour ne pas mélanger cette question avec la négociation du PGE.