Serret accuse le PP de chercher « n’importe quelle excuse » de ne pas renouveler le CGPJ et de revoir le Code pénal


La nouvelle ministre de l’Action extérieure, Meritxell Serret, lors du premier Consell Executiu avec uniquement des ministres ERC, au Palau de la Generalitat, le 11 octobre 2022, à Barcelone, Catalogne (Espagne). Les sept nouveaux ministres nommés par le -David Zorrakino – Europa Press

BARCELONE, 27 oct. (EUROPA PRESS) –

La ministre de l’Action extérieure et de l’UE, Meritxell Serret, a accusé ce jeudi le PP de chercher « n’importe quelle excuse » pour ne pas avoir renouvelé le Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) après qu’il a suspendu les négociations avec le PSOE, et pour ne pas avoir abordé les réformes du Code pénal, parmi lesquelles le crime de rébellion et de sédition ainsi que la classification du crime d’appel à un référendum illégal.

Dans une interview le 24/03 recueillie par Europa Press, il a avoué ne pas être surpris par la réaction du PP, qu’il accuse d’affaiblir l’État de droit : « Nous devons nous conformer à ce que les instances internationales mettent en garde l’État depuis des années. Ils ont été très clairs dans le renouvellement du CGPJ et d’autres qui insistent sur la révision du Code pénal pour l’actualiser et le mettre dans les standards des démocraties européennes. ».

Le ministre a évité de préciser si l’ERC acceptera de reconnaître une réduction des peines pour le crime de sédition et non sa suppression, et a confirmé qu’à la table des négociations avec le gouvernement, il y a un engagement à déjudiciariser le conflit.

« Et le gouvernement et le PSOE savent quelle est la voie à suivre, et c’est la voie qui a été indiquée par de nombreuses résolutions au niveau international »a souligné le ministre, qui a appelé à des mesures fermes en faveur de cette déjudiciarisation.

Il a également averti que, pour la Generalitat, l’affaire Pegasus « ce n’est pas un dossier fermé »et a défendu que son département est responsable de l’action extérieure de la Catalogne, au-delà du fait que le Consell de la República ou d’autres entités de la société civile veulent aider, mais a nié qu’il y ait eu une quelconque coordination.