Feijóo critique devant les ambassadeurs de l’UE que Podemos soutient Poutine et dit qu’un gouvernement PP mettra fin à la division

Le leader du PP se rend ce mercredi à Bruxelles, où il rencontrera Von der Leyen et participera au sommet du PPE jeudi

MADRID, 21 mars (EUROPA PRESS) –

Le chef du PP, Alberto Núñez Feijóo, a critiqué ce mardi devant les ambassadeurs de l’Union européenne le « problème qui cause une faction du gouvernement » de Pedro Sánchez, United We Can, « soutient » Vladimir Poutine, et leur a garanti que si le PP arrive au Palacio de la Moncloa la position de son exécutif sur la guerre en Ukraine sera « unique », comme le rapporte le PP.

Feijóo a tenu mardi une réunion avec les ambassadeurs en Espagne des pays membres de l’UE et le représentant de la Commission européenne dans notre pays. La réunion s’est tenue à la résidence de l’ambassadeur de Suède, Teppo Taurianen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’Union européenne.

Ce rendez-vous avec les ambassadeurs a eu lieu le même jour que la motion de censure de Vox au Congrès, qui présente l’économiste et ancien dirigeant du Parti communiste, Ramón Tamames, comme candidat à la présidence.

Le président de Vox, Santiago Abascal, a reproché à Feijóo son absence du débat et, en fait, l’a averti que pour « diriger l’opposition, il serait bon » d’être présent à la Chambre basse, étant donné que, dans son avis, « il y a trop de raisons » pour mettre fin à la législature « suicidaire » de Pedro Sánchez.

PARLER AVEC LES AMBASSADEURS DES FONDS ET DES RÈGLES FISCALES

Lors de la rencontre avec les ambassadeurs de l’UE, le président du PP a transféré aux participants la position de sa formation « sur des questions clés telles que la gestion des fonds européens ou les règles budgétaires », selon le « populaire ».

En outre, Feijóo a garanti aux ambassadeurs que, « s’il gouverne, la position de son exécutif sur la guerre en Ukraine sera unique et mettra fin au problème qui pousse une faction du gouvernement à soutenir Poutine », selon les mêmes sources.

Enfin, le PP a rapporté que lors de la rencontre avec les ambassadeurs, il y a eu « un long débat sur la situation économique et financière » de l’Espagne et « sur la réforme des retraites et sa nécessaire durabilité ».

« Rencontre avec les ambassadeurs en Espagne des pays de l’UE et avec le représentant de la Commission européenne. Nous avons parlé des fonds européens, des règles budgétaires, du maintien des retraites et de notre soutien à la position de l’UE en Ukraine », a écrit Feijóo lui-même plus tard, dans un message sur son compte Twitter officiel, qui a été recueilli par Europa Press.

FEIJÓO SE DÉPLACE CE MERCREDI À BRUXELLES

Justement, le président du Parti populaire se rend cette semaine à Bruxelles pour assister au traditionnel meeting que le Parti populaire européen (PPE) célèbre dans les heures qui précèdent le sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UE, un événement que l’homme politique galicien en profitera pour rencontrer ce mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

La rencontre entre les deux s’inscrit dans le cadre des « discussions politiques » habituelles entre membres « d’une même famille politique », ont fait savoir des sources communautaires à Europa Press, qui rappellent que le président « populaire » et le chef de l’exécutif communautaire ont déjà vu d’autres fois dans le passé.

Bien que Feijóo arrivera dans la capitale européenne mercredi, le sommet des dirigeants du Parti populaire européen et le Conseil européen qui suivra auquel participeront les 27 dirigeants de l’UE n’auront pas lieu avant jeudi.

Dans la nomination de la famille « populaire » européenne, l’homme politique galicien coïncidera avec d’autres hommes politiques conservateurs comme la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, même si pour le moment aucune rencontre bilatérale n’est à son ordre du jour.

Feijóo, de qui part l’initiative de rencontrer Von der Leyen, aura également l’occasion de rencontrer jeudi deux autres membres du Collège des commissaires qui préside à la politique allemande : le commissaire à l’Économie, le socialiste italien Paolo Gentiloni, et le commissaire au marché intérieur et aux télécommunications, le libéral français Thierry Breton.