Suivez en direct l’évolution de la motion de censure à Pampelune
PAMPELUNE, le 28 décembre. (EUROPA PRESS) –
Le président de l’UPN, Javier Esparza, a estimé que l’Union européenne « devrait échouer » à Pedro Sánchez après que la motion de censure convenue entre le PSN et EH Bildu pour renverser Cristina Ibarrola (UPN) en faveur de Joseba Asiron (EH Bildu) ait été couronnée de succès.
« Aucun pays en Europe ne peut avoir un président qui accepte, approuve et encourage les institutions à une formation politique dirigée par un terroriste reconnu coupable de terrorisme comme Arnaldo Otegi, dans l’organisation duquel se trouve le dernier chef de l’ETA, David Plá, qui incorpore des terroristes de l’ETA à ses listes électorales, qui rendent hommage aux membres de l’ETA à leur sortie de prison et dont l’objectif principal est de faire sortir de prison les détenus de l’ETA »s’est-il défendu.
Dans des déclarations à Europa Press après la motion de censure, Esparza a souligné que « Aujourd’hui est un jour pour se sentir plus fier que jamais d’appartenir à l’UPN, pour défendre la Navarre et Pampelune en lesquelles croit l’UPN, pour se sentir plus fier que jamais de Cristina Ibarrola, de tout le travail qu’elle a accompli avec son équipe à Pampelune. ».
Pour le leader régionaliste, « Il y a un avant et un après dans la politique espagnole ». Et il a déclaré que « Il y a deux façons de comprendre la Navarre, deux façons de comprendre Pampelune ». D’un côté, celui représenté par EH Bildu et le PSN « qui représentent un soutien à la violence et au mensonge » et, d’autre part, celui de l’UPN « qui représente la politique de la vérité, de la coexistence et du respect ».
« Aujourd’hui, il est clair que le PSOE et Pedro Sánchez renforcent EH Bildu en lui donnant le poste de maire de Pampelune. Et ce faisant, Pedro Sánchez renforce l’idéologie politique de l’ETA car EH Bildu continue de défendre la même idéologie et les mêmes objectifs politiques que le groupe terroriste ETA. »a censuré.
Javier Esparza a appelé « dénoncer devant l’Union européenne que l’Espagne ne peut pas avoir de président, qu’aucun pays d’Europe ne peut avoir un président qui soit d’accord, soit d’accord et soutienne les institutions d’une formation politique dirigée par un terroriste reconnu coupable de terrorisme comme Arnaldo Otegi, un parti politique dans lequel l’organisation est le dernier chef de l’ETA, David Plá, qui intègre les terroristes de l’ETA dans ses listes électorales, qui rend hommage aux membres de l’ETA à leur sortie de prison et dont l’objectif principal est de faire sortir de prison les prisonniers de l’ETA ».
« L’Europe doit le savoir car cela dévalorise la coexistence, évidemment en Navarre, évidemment en Espagne, mais aussi dans l’Europe dans son ensemble. Cela n’arrive nulle part ailleurs en Europe. Et je crois que l’Union européenne ne devrait pas tolérer qu’un dirigeant d’un pays soit capable de franchir ces lignes et qu’il soit réprimandé. »s’est-il défendu.
Javier Esparza a souligné que « Pampelune ne se rend pas, Navarre ne se rend pas ». Il a souligné que l’UPN « je continuerai à travailler » et aspire à recevoir, lors des prochaines élections municipales, « confiance de la majorité et obtenir une majorité absolue à Pampelune qui redonne sa dignité à la mairie de ces villes ».