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MADRID, le 12 mai. (EUROPA PRESSE) –
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a valorisé dimanche la volonté du Mouvement de la Résistance islamique (Hamas) de parvenir à un accord de cessez-le-feu et de libérer les otages qu'il détient dans la bande de Gaza et a en revanche reproché aux pays de l'UE leur « se rendre » devant Israël.
« Le Hamas a franchi une étape cruciale sur la voie d'un cessez-le-feu permanent »Erdogan a déclaré lors d'un événement avec des érudits islamiques organisé à Istanbul en référence à l'annonce de lundi dernier dans laquelle le Hamas avait accepté une proposition d'accord de l'Égypte et du Qatar qu'Israël avait toutefois rejetée.
Le dirigeant turc a souligné que « Il est devenu clair une fois de plus qui est en faveur de la paix et du dialogue et qui est en faveur de la poursuite des conflits et des effusions de sang. ». « Eh bien, avez-vous constaté une réaction sérieuse à la réponse du (Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu ? Non, ni d’Europe ni des États-Unis »a-t-il argumenté.
Il a ainsi critiqué les pays occidentaux « prisonniers » du « lobby sioniste »qui ont « a respecté les instructions au prix d'aller à l'encontre des valeurs qu'ils défendent » et de quoi « Ses citoyens remplissent les places semaine après semaine pour demander de ne pas participer à cette oppression ». Il a également remis en question le fait que dans cette situation, ils avaient été testés « les valeurs qu'ils proclament depuis des décennies » des organisations comme l'UE et, en fin de compte, elles ont « s'est rendu » en Israël.
Comme solution, Erdogan propose que le plus grand nombre de pays possible reconnaissent l’État palestinien. « le plus vite possible » et a rappelé que 143 pays ont voté à l'Assemblée générale des Nations Unies en faveur de l'élargissement de la reconnaissance de la Palestine et que 25 autres se sont abstenus. « Cela montre à quel point Israël et ses collaborateurs sont seuls »a rivé.
Erdogan a évoqué la situation dans la bande de Gaza, qui « C'était déjà une prison à ciel ouvert avant le 7 octobre »mais maintenant « C'est devenu un camp de concentration et d'extermination comme on n'en a vu que dans l'Allemagne hitlérienne. »avec des hôpitaux, des temples, des écoles et des quartiers civils bombardés.