Depuis le siècle dernier, la population mondiale a connu un véritable boom démographique qui a eu de multiples impacts à plusieurs niveaux, dont celui de la santé.
En effet, ce phénomène a considérablement mis à mal le principe de la santé pour tous dans le sens où les différents systèmes de santé mis en place depuis longtemps ont eu plus que des difficultés et doivent encore répondre aux besoins sanitaires d’une population de plus en plus croissante.
Il faut noter qu’avec cette augmentation, il y a une grande majorité de jeunes de moins de 25 ans, y compris les enfants, qui sont une cible assez fragile pour les maladies infantiles et plus d’autres surtout dans les pays sous-développés, ce qui pourrait laisser croire que la croissance démographique et le sous-développement ne font pas bon ménage, ce qui n’est pas totalement faux.
L’augmentation de la population mondiale a entraîné une exacerbation de la précarité, des infrastructures insuffisantes, des conflits, des guerres et des changements climatiques et donc la disponibilité des soins de santé, même les plus élémentaires.
De plus, au cours des dernières décennies, des courants de pensée ont préconisé que les pays sous-développés freinent le taux de natalité, largement élevé par rapport à celui des pays développés, afin de pallier ces insuffisances. Dans les pays développés, notamment en Europe, une politique contraire a été mise en place pour remplacer la majorité de la population vieillissante, mais cela n’a pas empêché la pandémie de Covid-19 de faire des ravages par rapport aux pays jugés « défavorisés », à savoir les pays sous-développés.
Pour rebondir, il convient de noter que malgré le fait que la croissance démographique a créé un réel manque en termes d’infrastructures de disponibilité des soins de santé qui peut être résolu par cette même population. C’est pourquoi il est important que les différents gouvernements se penchent sur ce problème qui est plus que menaçant pour l’avenir du monde.
Il peut s’agir d’investissements socio-économiques et démographiques tels que des campagnes de santé, des vaccinations, des sensibilisations à l’hygiène, la multiplication des infrastructures de santé jusque dans les plus petites sphères sociales, la formation de cette population majoritairement jeune aux soins médicaux et aux soins de santé primaires, ce qui sont un élément crucial pour le maintien d’un bon système de santé, l’amélioration de l’environnement, qui permettrait déjà d’éviter de nombreux problèmes de santé, mais aussi la coopération politique et l’entraide entre les différents États, avec des organisations internationales non gouvernementales comme l’OMS (Organisation mondiale Organisation de la Santé).
Il faut bien comprendre que la solution pour pallier ce déséquilibre n’est pas d’abord le ralentissement des naissances comme il y paraît mais la structuration, l’encadrement de cette population qui représente plus un atout majeur qu’une menace pour sa propre survie. C’est aux systèmes de santé de s’adapter et de s’améliorer et non à la population de se priver, la santé pour tous est encore possible et la croissance démographique est clairement l’un des meilleurs atouts.
A propos de l’auteur