SÉVILLE, 30 juin (EUROPA PRESS) –
Le Comité directeur du Conseil syndical interrégional Andalousie-Algarve, composé de CCOO de Andalucía, UGT Andalucía, CGTP et UGTP, a approuvé avant l’imminente présidence espagnole du Conseil de l’UE au cours du deuxième semestre 2023, une résolution de où les organisations syndicales soulignent la nécessité d’une coordination et d’une coopération dans le travail syndical entre les régions d’Andalousie et d’Algarve.
« Il est absolument nécessaire de partager des objectifs, des démarches et des propositions qui conduisent les frontaliers à améliorer leurs conditions de travail et leur qualité de vie », soulignent-ils.
En ce sens, les organisations considèrent comme essentiel « un partage des réglementations du travail ainsi que des expériences en matière de négociation collective » dans les deux pays, en plus d’approfondir le travail et la coordination dans les entreprises qui exercent leur activité économique dans les deux pays et qu’elles opèrent en interne « dans des conditions très différentes ».
CCOO, UGT, CGTP et UGTP préconisent la tenue d’une large assemblée pendant le semestre de la présidence espagnole de l’UE, qui sera en vigueur du 1er juillet au 31 décembre 2023, où toutes ces questions d’importance pour le travail pourront être analysées en profondeur ( réglementation, mobilité, salaires, conditions de travail, accords d’application, dialogue social, dialogue avec les entreprises et résolution des conflits, services publics, retraites, allocations de chômage, etc.) et soumet ses conclusions aux institutions espagnoles et portugaises pour son débat au sein de la Institutions européennes.
Le comité directeur comprend que la présidence espagnole de l’UE « doit être un moment clé pour promouvoir une UE plus politique, démocratique, solidaire, écologiquement durable, indépendante, généreuse et ouverte avec ceux qui veulent en faire partie, en recherchant l’excellence dans le développement de ces valeurs et faire participer les organisations syndicales à ce travail à travers la Gouvernance des politiques ».
Dans ce sens, les organisations ont demandé à la Présidence espagnole de prendre le « Plan d’action du socle européen des droits sociaux et l’Agenda 2030 » comme référence pour développer une véritable approche sociale et œuvrer pour l’incorporation dans les traités d’un Protocole de Progrès social.
« Ce que nous exigeons, c’est que soient appliquées des politiques qui servent les intérêts d’une UE plus solidaire, avec un plus grand équilibre et une plus grande justice sociale où se renforcent des politiques qui viennent améliorer la citoyenneté de manière plus équitable et promouvoir des modèles productifs des pays qui génèrent plus de valeur ajoutée valeur pour l’amélioration de la situation des conditions de travail et de vie des travailleuses et travailleurs des pays membres, en évitant une Europe à deux vitesses ; quelque chose d’essentiel pour aller vers une Europe sociale authentique », soutiennent-ils.
Enfin, la résolution approuvée réitère l’engagement de continuer à développer le Comité « en tant qu’instrument de référence pour les travailleurs dans la défense de leurs intérêts légitimes ».