Bruxelles prête à inviter Maduro au sommet UE-Amérique latine, premier événement de la présidence espagnole

BRUXELLES, le 16 mars (EUROPA PRESS) –

Le commissaire européen à la gestion des crises, Janez Lenarcic, a prôné une « approche intégrative » pour le sommet des dirigeants UE-Amérique latine des 17 et 18 juillet à Bruxelles, premier grand événement de la présidence espagnole du Conseil, ouvrant ainsi la porte à inviter le président vénézuélien, Nicolás Maduro.

« Nous sommes favorables à l’adoption d’une approche inclusive de la participation au sommet », a assuré Lenarcic dans une interview à Europa Press avant la conférence des donateurs au Venezuela, interrogé sur la présence potentielle de Maduro.

Le commissaire a insisté sur le fait que la réunion de juillet sera l’occasion d’échanger des points de vue sur l’agenda partagé entre l’Europe et l’Amérique latine et sur des questions d’intérêt commun, « ainsi que sur des questions d’intérêt sur lesquelles nous ne sommes pas d’accord et avons des positions différentes ». .

En tout état de cause, comme il l’a souligné, chaque bloc régional sera finalement chargé d’inviter ses membres pour le sommet de juillet.

DIALOGUE

D’autre part, il a appelé le gouvernement vénézuélien et l’opposition à avancer sur des « questions politiques cruciales » dans le cadre des négociations qui se déroulent au Mexique, après avoir conclu les premiers accords sur les questions humanitaires l’année dernière.

Lenarcic a indiqué que malgré les premières mesures prises dans le cadre du dialogue en novembre dernier, « il y a des questions plus cruciales de nature politique qui doivent être abordées ».

Bruxelles défend que les négociations entre Vénézuéliens sont « le seul moyen » d’une sortie durable de la crise mais souligne la nécessité de progresser, après avoir exprimé sa volonté d’adapter la position de l’UE à la nouvelle réalité du pays sud-américain .

« Nous demandons aux parties de négocier de bonne foi et de s’entendre sur des solutions qui reflètent au mieux les intérêts des Vénézuéliens », a réitéré la communauté chargée de la gestion humanitaire.