Bruxelles donne 2 mois à l’Espagne pour éliminer les obstacles aux placements collectifs en valeurs mobilières ou elle ira devant la CJUE

BRUXELLES, le 15 février (EUROPA PRESS) –

La Commission européenne a averti ce mercredi qu’elle donne à l’Espagne deux mois pour transposer intégralement les lois qui éliminent les obstacles réglementaires, y compris les risques, en vertu de la directive sur les risques pour la durabilité des organismes de placement collectif en valeurs mobilières ou, sinon, vous pouvez décider de porter l’affaire devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).

Bruxelles a averti l’Espagne de la nécessité de prendre des mesures par le biais d’un avis motivé pour ne pas avoir pleinement intégré la directive, qui clarifie l’obligation actuelle des gestionnaires d’actifs d’intégrer les risques externes de durabilité et certaines implications de diligence raisonnable, c’est-à-dire lorsque les gestionnaires d’actifs divulguent des informations concernant la prise en compte des impacts négatifs sur la durabilité.

La directive sur les risques de développement durable pour les organismes de placement collectif en valeurs mobilières ajoute une obligation pour les sociétés d’investissement d’intégrer les risques de développement durable dans leur gestion, en tenant compte de la nature, de l’échelle et de la complexité de l’activité des sociétés d’investissement.

L’Espagne n’a pas pleinement intégré la directive dans le système juridique national avant la date limite du 31 juillet 2022, elle dispose donc désormais de deux mois pour réagir et prendre les mesures nécessaires.