BRUXELLES, le 19 juillet (EUROPA PRESS) –
La Commission européenne a encouragé ce mercredi les gouvernements d’Euskadi et de Nouvelle-Aquitaine à « travailler ensemble » pour débloquer la connexion à grande vitesse du Corridor Atlantique, un projet faisant partie du réseau transeuropéen de transport de l’Union européenne qui devrait être achevé à l’horizon 2030, mais que Paris a parqué.
Lors d’une réunion en visioconférence avec le lehendakari, Iñigo Urkullu, et le président de la Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, la commissaire aux Transports, Adina Valean, a une nouvelle fois souligné « l’importance » de boucler le tronçon Bordeaux-Dax qui reliera l’Et Basque. ‘ car il s’agit d’un projet « clé », selon ce que des sources communautaires ont indiqué à Europa Press.
Bruxelles a haussé le ton en mars dernier en raison de la décision du gouvernement d’Emmanuel Macron de reporter le développement de ce tronçon clé pour la grande vitesse européenne jusqu’en 2042 au moins et a contacté les autorités pour demander des explications et leur rappeler les délais engagés envers l’UE. .
Le corridor atlantique pour le transport ferroviaire de passagers et de marchandises comprend plus de 8 200 kilomètres de route pour unir quatre pays – l’Espagne, le Portugal, la France et l’Allemagne – en tant que réseau européen prioritaire, avec l’objectif de le rendre opérationnel d’ici 2030.
Dans ce contexte, et compte tenu de l’inquiétude des présidents de région, Valean les a appelés à « travailler ensemble et avec les autorités nationales » afin que « les mesures nécessaires soient prises pour assurer la connectivité entre les deux pays dans les meilleurs délais », selon aux sources.
Ainsi, la collectivité en charge des Transports a transféré à Urkullu et Rousset que la réalisation d’une étude de trafic commun « pourrait aider à comprendre » comment le projet contribuerait à terme à augmenter le trafic ferroviaire.