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MADRID, le 4 juillet. (EUROPA PRESS) –
Le haut représentant pour la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a confirmé qu’il participera au sommet des ministres des affaires étrangères du G20 cette semaine à Bali (Indonésie), bien qu’il ait précisé que « n’est pas prévu » pas de rencontre avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, qui participera également au même forum.
Borrell a déclaré que la réunion du G20 sera l’occasion de « discuter des causes et des conséquences » de la guerre en Ukraine, qui « envoie des ondes de choc dans le monde entier », de l’insécurité alimentaire accrue à la hausse des prix de l’énergie. L’UE a jusqu’à présent adopté six paquets de sanctions contre la Russie comme mesure de pression.
Bien que le gaz n’ait pas été affecté par ces mesures, l’offre est en baisse « hâtivement » Oui « c’est déjà en dessous de 30 pour cent »selon Borrell, qui s’est adressé aux journalistes lors d’une visite au siège du Centre satellitaire de l’Union européenne, à Torrejón de Ardoz. « Tous les pays font ce qu’ils peuvent pour trouver des sources alternatives »a ajouté.
Borrell a précisé qu’il n’y avait pas de problème d’approvisionnement en gaz en Europe et que l’UE s’efforçait de « toute éventualité »mais croyez que « moments de tensions » il faut aussi miser sur les économies d’énergie, « l’un des éléments clés d’une économie saine » et d’un « combat efficace » contre le changement climatique. À cet égard, il a déclaré que « ne devrait pas être une nouvelle » parler de consommer moins, tensions politiques mises à part.
Il a également rappelé que l’économie russe souffre également « un coup très dur » à la suite des sanctions, puisque « tout indicateur économique est en chute libre ».
CRIMES DE GUERRE
Borrell a prôné un compromis « intense » avec l’Ukraine, pays avec lequel l’UE a déjà conclu un important accord d’association que les deux parties veulent désormais porter à un nouveau palier, celui de l’adhésion pleine et entière de Kyiv au bloc communautaire. L’Ukraine a déjà le statut de pays candidat depuis le Conseil européen de juin.
La haute représentante a apprécié le Centre satellitaire de l’UE précisément pour collecter des données dans des contextes tels que celui de l’Ukraine, dans la mesure où ce sont les images satellites qui ont permis de capturer ce qui se passait dans des villes telles que Bucha, près de Kyiv, avant que la Russie les troupes ont quitté la région.
Les images permettaient de capter les cadavres dans la rue et de savoir « depuis quand étaient-ils »ils seront donc « d’une énorme importance » face aux enquêtes déjà en cours sur les crimes de guerre et autres violations du droit international, a souligné Borrell.