Andorre prévoit que le référendum sur l’accord d’association avec l’UE pourrait être reporté à 2025

La réunion du pacte d’État aborde la stratégie de communication

ANDORRA LA VELLA (ANDORRE), 29 janvier (EUROPA PRESS) –

Le gouvernement d’Andorre prévoit que le référendum sur l’accord d’association avec l’Union européenne (UE) pourrait être reporté au début de 2025.

C’est ce qu’a déclaré le chef du gouvernement, Xavier Espot, dans des déclarations aux médias après la réunion du pacte d’État pour l’accord d’association, qui s’est tenue ce lundi après-midi.

Espot a précisé qu’une fois les négociations terminées et avec un texte rédigé principalement en français, le texte devra être finalisé, traduit en anglais, dans toutes les langues officielles de l’UE et « dans notre langue officielle ».

Par la suite, « toutes les procédures de ratification » commenceront, d’abord par le Parlement européen, puis au niveau interne andorran.

En ce sens, le chef du gouvernement andorran a souligné qu’« on ne sait pas encore » si, grâce à tous les travaux techniques en cours, le texte pourra être ratifié par l’actuel Parlement européen ou s’il faudra attendre celui qui ressort des élections européennes.

Dans le second cas, la ratification serait reportée « au mois d’octobre ou de novembre » au lieu du mois de mai comme prévu jusqu’à présent.

Si la ratification arrive en mai, le référendum en Andorre pourrait avoir lieu à la fin de cette année, comme cela avait été annoncé, mais Espot a prévenu que si la ratification avait lieu à l’automne, « le référendum aurait lieu début 2025 ».

COMMUNICATION

Justement, un autre des sujets présentés lors de la réunion du Pacte d’État a été le travail que le gouvernement a commencé à faire pour expliquer « à tous les citoyens » ce qu’implique l’accord d’association.

Espot a indiqué que le travail de communication sera externalisé et que l’on souhaite expliquer qu’il s’agit d’un projet « pour l’avenir, positif, plein d’espoir et pour la prospérité économique » du pays au cours des prochaines décennies.

Pour y parvenir, il a admis qu’il s’agit d’une tâche qui « ne peut incomber seul » au Gouvernement, c’est pourquoi il a appelé à la collaboration des ambassadeurs, des membres du pacte d’État et des membres de la société civile.

Espot a garanti que « bien avant » le référendum, les citoyens pourront disposer du texte intégral de l’accord pour dissiper tout doute ou suspicion, selon ses propres termes.