Márquez (PP) prévient que l’Administration « ne peut pas mettre en œuvre des algorithmes sans protéger les droits des citoyens »

JAÉN, le 29 janvier. (EUROPA PRESS) –

Le sénateur du Groupe parlementaire populaire de Jaén et porte-parole adjoint de la Commission Transformation numérique, Javier Márquez, a participé ce lundi à la conférence interparlementaire sur « l’intelligence artificielle et ses impacts futurs », au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Lors de son discours, dans le cadre de la présidence belge du Conseil de l’Union européenne, Márquez a déclaré qu' »il est important de faire la différence entre l’intelligence artificielle en tant que technologie et les données comme « essence » de cette technologie ».

Selon lui, « l’intelligence artificielle n’est pas seulement constituée de données, mais sans données cette technologie n’existe pas », après quoi il a assuré que « la collecte de données est, sans aucun doute, le principal atout de l’administration et la raison pour laquelle l’intelligence artificielle est une technologie précieuse pour l’administration ».

Ainsi, le sénateur du PP a prévenu dans un communiqué qu’« un citoyen n’est pas obligé d’accepter l’algorithme d’une administration simplement parce qu’il en émane », tout en rappelant que certains tribunaux l’ont statué ainsi. « Les algorithmes ne peuvent pas être mis en œuvre dans l’administration sans la protection des droits des citoyens », a-t-il déclaré.

« Une institution indépendante doit certifier que cet algorithme d’administration ne discrimine personne, sinon il ne peut pas être utilisé », a-t-il souligné, tout en expliquant qu’un avocat « pourrait affirmer que de nombreux actes de l’administration publique qui utilisent des algorithmes pourraient actuellement être annulés, notamment aux contrôles fiscaux. »