Albares rencontre ce mardi Cameron et compte sur un accord sur Gibraltar « le plus vite possible »

Dossier – Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, à son arrivée pour rencontrer son homologue britannique au ministère des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, le 14 décembre 2022, à Madrid ( – A. Pérez Meca – Europa Press – Archives

MADRID, 28 novembre (EUROPA PRESS) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, rencontrera ce mardi son nouvel homologue britannique, David Cameron, avec qui il discutera de l’accord entre l’UE et le Royaume-Uni sur Gibraltar, dont il espère qu’il pourra sera bientôt fermé. .

Albares s’est entretenu au téléphone avec Cameron ce lundi et tous deux ont convenu de se rencontrer en personne cet après-midi en marge de la réunion ministérielle de l’OTAN à Bruxelles, comme il l’a expliqué dans une interview à Telecinco rapportée par Europa Press.

Le ministre a indiqué que les deux sont « Je suis d’accord sur le fait que nous devons avancer le plus tôt possible ». « L’Espagne a mis sur la table il y a plusieurs mois un accord équilibré et généreux, et c’est là que nous allons aller. »a expliqué.

En ce sens, Albares a clairement indiqué que « Ce que veut l’Espagne, c’est que cet accord soit signé demain »même si pour l’instant il s’agit plus d’un souhait que d’une réelle possibilité, étant donné que les négociations sont paralysées depuis des mois en raison des élections anticipées en Espagne et des élections organisées au Rocher en octobre dernier.

Des sources diplomatiques britanniques consultées par Europa Press ont également fait part du souhait de Londres qu’il y ait un accord sur Gibraltar. « le plus vite possible » et cela concrétise ce qui a été convenu entre l’Espagne et le Royaume-Uni à la veille du Nouvel An 2021.

Madrid et Londres ont clairement indiqué que l’objectif était de contribuer à créer une zone de prospérité partagée dans le Campo de Gibraltar et le Rocher, pour laquelle la suppression de la Porte serait prévue.

Toutefois, étant donné que Gibraltar ne fait pas partie de l’espace Schengen, des contrôles aux frontières seraient nécessaires tant à l’aéroport qu’au port du Rocher. Pour y parvenir, il a été proposé de déployer des troupes de Frontex, l’agence européenne des frontières, pour une période initiale de quatre ans.